Nayons pas peur de vivre au monde OĂč Dieu mĂȘme s'est risquĂ©. 2 N'arrĂȘtons pas la sĂšve ardente : Dieu nous a devancĂ©s ! N'arrĂȘtons pas la sĂšve ardente Qui tourmente lÂŽunivers. 3 Chantons des chants gorgĂ©s de vie : Dieu nous a devancĂ©s ! Chantons des chants gorgĂ©s de vie En dansant au pas de Dieu. 4 Les pas de Dieu mĂšnent au pauvre Le 22 octobre 1978, Jean-Paul II dĂ©butait son ministĂšre en prononçant cette exclamation inoubliable, un signe de foi et de courage. Selon le postulateur de sa cause en canonisation, en ces temps de pandĂ©mie, ces mots rĂ©sonnent avec une force nouvelle. Orazio Coclite et Alessandro De Carolis – CitĂ© du Vatican Le monde actuel, blessĂ© par la Covid-19, a perdu une grande partie de ses certitudes. La tentation, ces temps-ci, est de trouver des solutions en ordre dispersĂ©, c'est pourquoi - dĂšs les premiĂšres heures de la pandĂ©mie, le Pape François a invitĂ© la communautĂ© internationale Ă  ne pas se dĂ©sintĂ©grer, en insistant sur le fait que l’on ne se sauve pas seul, mais ensemble», une considĂ©ration qui revient dans de nombreux discours mĂȘme de haut niveau. À un autre moment de l'histoire, la voix d'un autre pape a connu un sort similaire. Il y a 42 ans, le 22 octobre 1978, devant des milliers de visages qui se tournaient vers lui depuis le parvis de la place Saint-Pierre, Jean-Paul II a commencĂ© son pontificat en s'exclamant soudain N'ayez pas peur ! Ouvrez, en effet, grandes les portes au Christ !». Une incitation Ă  se confier Ă  un plus grand pouvoir salvateur», Ă  une Ă©poque de murs et de systĂšmes opposĂ©s. Maintenant que le mur Ă  abattre est l'infiniment petit d'un virus, l'appel de Karol Wojtyla rĂ©sonne intact dans sa pertinence. C'est ce qu'explique Ă  Vatican News le postulateur de la cause de canonisation de saint Jean-Paul II, Mgr Slawomir Oder R. - Me revient Ă  l’esprit une phrase que j’ai trouvĂ©e dans ses Ă©crits, qui remonte au tout dĂ©but de son pontificat, quand il retrace son histoire, il conclut en affirmant Debitor factus sum», Je suis devenu dĂ©biteur», et pour moi cela est aussi une clĂ© pour interprĂ©ter ce qu’est le phĂ©nomĂšne de Jean-Paul II il paie de sa vie la dette d'amour, en particulier qu’il a envers le Christ. Et pour cette raison les mots Ouvrez, ouvrez en grand les portes au Christ» ont une valeur programmatique Ă  cette Ă©poque, mais ils restent valables encore aujourd'hui. Tout comme la vie de Jean-Paul II consistait Ă  payer sa dette envers Dieu pour son amour, nous, aujourd'hui, en acceptant son invitation, nous pouvons en quelque sorte faire notre part en payant notre dette vis-Ă -vis de ce pape et de la pĂ©riode que nous traversons. Si aujourd'hui, mĂȘme dans le contexte du monde frappĂ© par la pandĂ©mie, nous avons recours au Christ, nous pouvons aussi ouvrir nos cƓurs et nos esprits, nos consciences -ouvrir les systĂšmes politiques, Ă©conomiques, Ă©tatiques, culturels, les vastes domaines dans lesquels l'homme agit- au message chrĂ©tien. Jean-Paul II a fait preuve d'une grande force quel tĂ©moignage nous a-t-il laissĂ© dans sa façon de vivre la maladie ? R. - Je pense qu’il nous reste Ă  tous une image forte, celle qu’il nous a laissĂ©e justement Ă  la fin de ses jours, le denier Vendredi Saint. On se souvient de ce tournage pour la tĂ©lĂ©vision de sa participation Ă  son dernier Chemin de croix au ColisĂ©e. Il n’était plus prĂ©sent physiquement parmi les pĂšlerins, mais dans sa chapelle enserrant la croix de ses mains. Pour lui, la croix Ă©tait une clĂ© de lecture des douleurs humaines, une clĂ© ouvrait les portes de l’espĂ©rance. Jean-Paul II a Ă©tĂ© un protagoniste de l'histoire. Je ne me souviens pas qui affirme que chacun apporte sa contribution, qui avec une virgule qui avec un chapitre, mais il me semble que celle de Wojtyla vaut plus qu'un livre... Ce ne fait aucun doute. Nous avons Ă©tĂ© tĂ©moins de vĂ©ritables changements d'Ă©poque, ayant certainement des racines trĂšs lointaines. L’élection de Jean-Paul II a Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment, cet homme qui venait d'un pays lointain, de Pologne, au-delĂ  du rideau de fer. Soudain, avec lui, il a fallu prendre conscience de l'existence de l'Europe de l'Est. Mais bien qu'il ait Ă©tĂ© un protagoniste avec ses mots, ses paroles d’encouragement, il Ă©tait extrĂȘmement humble. Quand on lui a fait remarquer que c'Ă©tait lui qui avait fait tomber le communisme, il le niait trĂšs clairement. Il disait que c'Ă©tait l’Ɠuvre de la Divine Providence, qui s’était servi aussi de lui. Jean-Paul II est un homme qui a accompagnĂ© tous ces processus historiques par sa priĂšre tout d'abord, mais ensuite par sa parole, par son enseignement, par le tĂ©moignage de son courage et par des gestes prophĂ©tiques. Jean-Paul II nous a appris Ă  ne pas nous rĂ©signer Ă  la mĂ©diocritĂ©, mais Ă  vivre la plĂ©nitude de notre vie de maniĂšre Ă  faire d’elle un vĂ©ritable chef-d'Ɠuvre. Jean-Paul II dans la VallĂ©e des temples en Sicile en 1993
\n \n n ayons pas peur de vivre au monde
ï»żPourl’ñme qui est trop attachĂ©e au monde sensible, le corps peut en effet ĂȘtre un obstacle Ă  la contemplation des « C’est en ayant souci de vous-mĂȘmes (epimeleia) que tout ce que vous pourrez faire procurera de la joie. Mais si vous n’avez pas de souci de vous-mĂȘmes, alors mĂȘme si vous avez pris tous les engagements possibles, vous n’en Est-ce que tu en as assez de vivre dans le regard des autres ou d’avoir constamment peur d’ĂȘtre jugĂ© pour ce que tu fais? Si oui, tu es dĂ©finitivement Ă  la bonne place. Dans cette sĂ©rie, je te propose des stratĂ©gies efficaces pour te dĂ©tacher de l’opinion des gens et vivre ta vie
pas celle des autres! Voici le 2e Ă©pisode sur le sujet. Allez, c’est parti!. . .Rejoindre le Club Direction Excellence CDE, visite le l’article complet de cet Ă©pisode, simplement vous rendre dans ma section spĂ©ciale Podcast» sur mon site web Ă  l’adresse suivante la chaĂźne Youtube de Direction Excellence toutes questions, suggestions ou commentaires, n’hĂ©sitez pas Ă  me contacter directement Ă  l’adresse suivante info . .La 2e stratĂ©gie que je souhaite te partager dans cette sĂ©rie, c’est de rester toi-mĂȘme. Être authentique est une clĂ© tellement importante pour enfin arriver Ă  ne plus se soucier de l’opinion des autres. Plus tu crois en toi et que tu restes toi-mĂȘme, moins l’opinion des autres n’a d’impact. D’abord, j’aimerais te rappeler que tu es en train de courir ta propre course. Chaque personne sur cette terre a son propre parcours unique qui lui appartient. Je suis en train de faire ma course, tu fais la tienne et on ne devrait pas avoir le temps de s’arrĂȘter pour ce que les autres en ne suis pas en train de dire qu’il faut vivre dans une bulle isolĂ© des autres, j’essaie juste de te faire rĂ©aliser que tout le monde est occupĂ© Ă  gagner sa propre course. MĂȘme si tu t’imagines le contraire, les autres s’en foutent un peu de ce que tu fais. Ils sont occupĂ©s avec leur chemin Ă  parcourir. En gĂ©nĂ©ral, l’ĂȘtre humain est plutĂŽt centrĂ© sur lui-mĂȘme, donc les gens ne pensent pas autant Ă  toi et tes actions que tu peux te l’imaginer. Alors, tu as tout intĂ©rĂȘt Ă  t’écouter et Ă  demeurer toute façon, si tu n’es pas vrai», c’est comme si tu portais un masque en permanence. C’est comme si tu ne montrais jamais ton vrai visage, que tu te cachais derriĂšre un personnage qui n’est pas peur d’ĂȘtre rejetĂ© et pour plaire Ă  tout prix, je le sais qu’il y a des gens qui font ça, qui vont changer leur attitude et leurs prĂ©fĂ©rences selon les gens qu’ils frĂ©quentent. C’est tout l’opposĂ© d’ĂȘtre authentique. En plus, je te dirais les gens sont rapides Ă  cerner une personne qui n’est pas authentique, ça sonne le point le plus important Ă  comprendre ici, c’est que si tu n’es pas authentique, tu vas attirer les mauvaises personnes vers toi. Ce que je veux dire c’est que tu vas attirer des gens qui aiment la personne
que tu n’es pas vraiment. Les gens connectent avec toi avec la façade que tu leur proposes, mais en rĂ©alitĂ© ce n’est pas vraiment toi. Tu ne peux pas bĂątir des relations sincĂšres si tu n’es pas vraiment toi-mĂȘme, si tu te caches derriĂšre un personnage. Onpeut croire que les fantĂŽmes existent, que l’ĂȘtre humain est perfectible, que notre meilleur ami est digne de confiance, que la femme a des capacitĂ©s intellectuelles infĂ©rieures Ă  celles de l’homme ou que Dieu a créé le monde en sept jours. Comme le montrent ces diffĂ©rents exemples, la croyance recouvre un champ trĂšs large de domaines. Il existe La revue Palabra Nueva N'ayons pas peur de la ri chesse ! »Dans son Ă©dition de fĂ©vrier, le magazine mensuel publiĂ© par l'archevĂȘchĂ© de La Havane estime que l'Ă©mergence de richesses personnelles Ă  Cuba, grĂące aux rĂ©formes promises par le gouvernement, doit ĂȘtre acceptĂ©e.
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Ladulte HQI, ce grand perfectionniste. 4. Il passe d’un emploi Ă  l’autre. 5. Il est volatil en amour et en amitiĂ©. Autres signes du Haut Potentiel Adulte. 1. L’adulte surdouĂ© a eu une expĂ©rience douloureuse de l’école. La plupart des Ă©coles ne sont pas conçues pour les Ă©lĂšves surdouĂ©s, socialement ou acadĂ©miquement. Je dirai du Seigneur Il est mon refuge et ma forteresse, mon Dieu; sur Lui je me penche et je compte, et en Lui j’ai [assurĂ©ment] confiance! Psaumes 912 AMPC.Souvent, nous pensons Ă  des choses qui sont arrivĂ©es Ă  de trĂšs bonnes personnes et nous nous disons Si cela a pu arriver Ă  telle ou telle personne, qu’en est-il de mo? Cette personne Ă©tait meilleure que moi!» Eh bien, cela n’a rien Ă  voir avec qui est meilleur que l’autre. Il s’agit de votre marche personnelle avec le Seigneur, et votre foi en Sa Parole. Il s’agit de vos confessions de foi. De mauvaises choses peuvent arriver aux bonnes Ă  nouveau sur les paroles ointes du Psalmiste que nous lisons dans notre verset d’ouverture. C’était la confession de David et cela doit devenir votre confession aussi. De temps en temps, vous dites, Il est mon refuge et ma forteresse, mon Dieu; sur Lui je me penche et je compte, et en Lui j’ai [assurĂ©ment] confiance!»Apprenez le pouvoir et la valeur du fait de penser et de parler comme il faut. Si votre pensĂ©e est erronĂ©e, cela se reflĂ©tera dans vos paroles. Et si vos paroles sont inadĂ©quates, les choses iront mal dans votre vie. Vos confessions contrĂŽlent votre vie. La Bible dit, Si tu es enlacĂ© par les paroles de ta bouche, Si tu es pris par les paroles de ta bouche,» Proverbes 62.Pas Ă©tonnant que le Psaume 391 vous exhorte Ă  monter garde sur ce que vous dites et ne dĂ©clare que ce qui est juste 
Je veillerai sur mes voies, De peur de pĂ©cher par ma langue; Je mettrai un frein Ă  ma bouche 
.» Jacques 32 dit, Nous bronchons tous de plusieurs maniĂšres. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride »Proverbes 154 dit, La langue douce est un arbre de vie»; une langue saine est une langue qui parle conformĂ©ment aux dispositions de Christ dans son Evangile. Voulez-vous vivre la vie extraordinaire et transcendante de gloire toujours croissante Ă  laquelle Dieu vous a destinĂ©e? Vos confessions sont La clĂ© Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu’il prĂ©serve sa langue du mal Et ses lĂšvres des paroles trompeuses» 1 Pierre 310. Le fait de prĂ©server votre langue du mal et vos lĂšvres de la ruse signifie que vous ne parlez qu’en conformitĂ© avec la Parole de est la force de ma vie! MĂȘme si je marche dans la vallĂ©e de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, parce qu’Il est avec moi. Son bĂąton et Sa houlette me rĂ©confortent. Il tient ma main droite et me dit N’aie pas peur, je suis lĂ  pour t’aider. » Par consĂ©quent, je me tiens fort en Lui et en la puissance de Sa force! Gloire Ă  Dieu!ÉTUDE APPROFONDIEMarc 1123; Je vous le dis en vĂ©ritĂ©, si quelqu`un dit Ă  cette montagne Ote-toi de lĂ  et jette-toi dans la mer, et s`il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu`il dit arrive, il le verra s` 1821; La mort et la vie sont au pouvoir de la langue; Quiconque l`aime en mangera les Corinthiens 212-13; Or nous, nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a donnĂ©es par sa Et nous en parlons, non avec des discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, employant un langage spirituel pour les choses DE LA BIBLE EN 1 AN 1 Corinthiens 8 & Psaumes 120-127LECTURE DE LA BIBLE EN 2 ANS Colossiens 21-7 & JĂ©rĂ©mie 8RHAPSODIE DES REALITES REV DR CHRIS OYAKHILOME Dsc. LE, 23 AOÛT 2022 Aucunsoucis, c’est tout Ă  fait normal ! Ne rĂ©sistez pas Ă  vos pensĂ©es, laissez les juste aller et venir, et concentrez vous bien sur votre respiration. 6. Aider les autres. Aider les autres quand on vit seul sans amis. Et oui, vous pouvez vivre seul et sans amis tout en aidant les personnes de votre entourage.
JĂ©sus ne pouvait-il pas entrer discrĂštement Ă  JĂ©rusalem ? Si, bien entendu ; Ă  plusieurs reprises dans l’Évangile, sachant qu’il est menacĂ© de mort, il se rend discrĂštement aux fĂȘtes. Alors pourquoi cette entrĂ©e triomphale d’aujourd’hui ? La joie du Seigneur JĂ©sus n’est pas feinte ; c’est une joie authentique, bien loin du divertissement sans but derriĂšre lequel, trop souvent, nous cachons notre mal de vivre. La joie du Seigneur est aussi une joie lucide JĂ©sus n’est pas un doux imbĂ©cile qui se laisse acclamer sans se douter de ce qui l’attend. JĂ©sus n’est pas un brave type qui subit un malheur qui le dĂ©passe. Les foules qui l’acclament en disant BĂ©ni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur » disent vrai JĂ©sus est vraiment Seigneur et Roi. Si JĂ©sus se laisse acclamer, au grand scandale des pharisiens, c’est parce que, dĂšs son entrĂ©e Ă  JĂ©rusalem, son regard se porte dĂ©jĂ  au-delĂ  des jours de la Passion, vers sa victoire dĂ©finitive de PĂąques. C’est comme Seigneur et Roi, et non comme victime impuissante, que JĂ©sus entre dans sa passion. Il ne subit rien, il fait face. Le prophĂšte IsaĂŻe, qui Ă©crit longtemps avant JĂ©sus, nous parle d’un disciple Ă  l’écoute de la volontĂ© de Dieu et qui choisit de ne pas s’y dĂ©rober, car il sait qu’il ne sera pas abandonnĂ© pour toujours. L’apĂŽtre Paul, qui Ă©crit un peu aprĂšs JĂ©sus, nous le dit plus clairement encore le Christ JĂ©sus, lui qui est Dieu, n’a pas contemplĂ© le monde de haut, il a volontairement choisi la place du serviteur obĂ©issant, de l’innocent condamnĂ©, car il avait dĂ©jĂ  en vue le triomphe de PĂąques. Je voudrais que nous en soyons bien convaincus la passion n’est pas un malheureux concours de circonstances. Le Seigneur JĂ©sus ne subit pas les Ă©vĂ©nements, il les maĂźtrise. Pour mieux nous en rendre compte, promenons-nous ensemble dans le rĂ©cit de la passion. Ce n’est pas en homme passif qu’il annonce sa mort J’ai dĂ©sirĂ© d’un grand dĂ©sir manger cette PĂąque avec vous avant de souffrir. » Sa vie, nul ne la lui prend, il la donne de lui-mĂȘme. Au cours du repas, il anticipe ce don total il rompt le pain et fait passer la coupe Ceci est mon corps, donnĂ© pour vous
 mon sang rĂ©pandu pour vous » et il annonce Ă  Judas et Ă  Pierre qu’ils vont le trahir et le renier. Au jardin des oliviers, JĂ©sus prie. Il voit que l’épreuve l’attend, et aussi qu’elle est le seul moyen pour nous donner le salut. C’est librement qu’il dĂ©cide de ne pas se dĂ©rober Que soit faite, non pas ma volontĂ©, mais la tienne. » Trahi, arrĂȘtĂ©, condamnĂ©, torturĂ©, exĂ©cutĂ©, JĂ©sus continue d’agir guĂ©rir le soldat blessĂ©, enseigner ses accusateurs, consoler les filles de JĂ©rusalem, pardonner Ă  ses bourreaux, rĂ©concilier le criminel crucifiĂ© Ă  cĂŽtĂ© de lui. Est-ce que ce sont lĂ  les actions d’un homme qui subit ? Le Seigneur JĂ©sus ne subit pas les Ă©vĂ©nements, il les maĂźtrise. Au seuil de la semaine sainte, alors que nous allons entrer avec JĂ©sus dans sa passion, nous pouvons ĂȘtre rassurĂ©s et en sĂ©curitĂ©. N’ayons pas peur. N’ayons pas peur en considĂ©rant les Ă©vĂ©nements du monde. ÉpidĂ©mie, guerre, crise politique, crise Ă©conomique, crise climatique
 le Seigneur ne subit aucun des alĂ©as du monde, il sait les faire mystĂ©rieusement tourner au bien de ceux qui l’aiment. Tant que nous tenons la main de JĂ©sus, nous n’avons rien Ă  craindre. N’ayons pas peur des Ă©preuves du quotidien. JĂ©sus a eu sa part de fatigues, d’angoisses, de deuils, il sait de quoi nos vies sont faites, il n’est pas impuissant Ă  compatir avec nous. Il ne fait pas disparaĂźtre les Ă©preuves de cette vie – lui-mĂȘme en a connu – mais il les traverse avec nous. N’ayons pas peur non plus de considĂ©rer nos propres tĂ©nĂšbres. JĂ©sus est semblable au mĂ©decin le plus compĂ©tent et le plus dĂ©licat qui soit. Il connaĂźt le cƓur de chacun, il connaĂźt ce que je n’ose avouer Ă  personne, y compris Ă  moi-mĂȘme. Il me connaĂźt parfaitement et il m’aime. Et parce qu’il m’aime, il dĂ©sire que je sois meilleur, que je me dĂ©tourne de mes noirceurs, de tout ce qui me pollue, m’étouffe et m’englue ; il dĂ©sire que j’accepte la rĂ©conciliation qu’il m’offre. N’ayons pas peur enfin de mettre notre foi en JĂ©sus. Je ne puis craindre un Dieu qui s’est fait pour moi si petit[
], disait sainte ThĂ©rĂšse, car il n’est qu’amour et misĂ©ricorde. » Du haut de la croix, JĂ©sus donne son amour et sa misĂ©ricorde et nous supplie de l’accepter. Si quelqu’un dĂ©cide de mettre sa foi en JĂ©sus et de lui faire confiance, JĂ©sus ne lui prend rien ; bien au contraire, c’est lui qui donne tout Ă  ceux qui veulent bien marcher avec lui et devenir ses disciples son amitiĂ© et son intimitĂ©, son pardon, son corps, son sang, et enfin la vie Ă©ternelle avec lui et avec son PĂšre dans la communion de l’Esprit Saint, pour les siĂšcles des siĂšcles. Amen. PĂšre Alexandre-Marie

Quelleest la principale critique faite au dĂ©veloppement personnel? Il est facile de voir les failles du dĂ©veloppement personnel, la principale Ă©tant cette espĂšce d’injonction permanente au bonheur.. Des injonctions qui n’épargnent aucun domaine de vie, puisqu’elles concernent aussi bien la parentalitĂ© que les relations interpersonnelles et

Signal d’alerte mais aussi sentiment handicapant, la peur est une Ă©motion aux visages multiples, dont nous ne devons pas avoir honte. Accepter de la traverser, c’est dĂ©jĂ  en faire une alliĂ©e. Juste aprĂšs les attaques terroristes du 13 novembre dernier, Laurence, 42 ans, qui habite un paisible village de Provence, tĂ©lĂ©phonait affolĂ©e Ă  ses amis parisiens, leur proposant de venir s’abriter chez elle. Elle avait d’autant plus peur qu’elle imaginait le danger sans parvenir Ă  le visualiser concrĂštement. Paris, c’est loin, j’y suis allĂ©e plusieurs fois, mais seulement pour des vacances. » Quelques jours plus tard, Ă  Arles, les conversations vont bon train dans ce petit cafĂ© d’habituĂ©s du centre-ville On ne se fait pas d’illusions. “Ils” sont ici, affirme Laurent, 37 ans. À Marseille, ça peut pĂ©ter comme Ă  Paris. » Dans le mĂ©tro parisien, les voyageurs, le regard inquiet, sursautent au moindre bruit suspect. Un climat anxieux plane. Rien de plus logique, analyse Virginie Sublet, psychopraticienne, qui a vu les symptĂŽmes de ses patients claustrophobes et agoraphobes se dĂ©chaĂźner. La crainte de l’attentat aveugle qui frappe n’importe qui n’importe oĂč ne peut que renforcer la symptomatologie de personnes dĂ©jĂ  persuadĂ©es que le danger est susceptible de fondre sur elles Ă  n’importe quel moment et que tout lieu clos les condamne Ă  ĂȘtre de potentielles victimes. Chez elles, l’anxiĂ©tĂ© est telle qu’elle se traduit Ă©galement par une immense fatigue que rien ne parvient Ă  dissiper c’est la traduction psychosomatique de leur sentiment d’impuissance. » Cette peur que des hommes veulent imposer Ă  d’autres hommes, nous pouvons lui rĂ©sister en ne perdant pas le goĂ»t du monde, le goĂ»t des autres », assure l’ethnopsychiatre Tobie Nathan. Et nous lui rĂ©sisterons d’autant mieux que nous connaĂźtrons parfaitement ses multiples visages. Pour aller plus loin Attentats pourquoi il est important d'accepter d'avoir peurPour le psychanalyste Olivier Douville, nous avons toutes les raisons d’avoir peur peur que ça ne recommence, peur de mourir, peur de perdre le goĂ»t de la vie et des autres
 Et c’est en l’acceptant et en reconnaissant ce qui nous effraie que nous pourrons continuer Ă  vivre et ainsi rĂ©sister Ă  cette barbarie. Fixer son angoisse sur un objet pour ne pas ĂȘtre envahi La peur est un processus psychophysiologique qui nous prend corps et Ăąme. Un danger est perçu, et aussitĂŽt l’amygdale, une structure cĂ©rĂ©brale situĂ©e dans le lobe temporal, s’affole. AprĂšs un moment de sidĂ©ration, l’adrĂ©naline fuse, nous sommes prĂȘts Ă  l’action fuir, se battre ou rĂ©sister. Ensuite, le cortex, liĂ© Ă  la pensĂ©e et aux dĂ©cisions, analyse la situation y a-t-il ou non des raisons d’avoir peur ? Certains d’entre nous ont l’amygdale plus sensible. Cette particularitĂ©, gĂ©nĂ©ralement biologique – ils ont hĂ©ritĂ© des gĂšnes de leur grand-pĂšre claustrophobe, par exemple –, les rend plus Ă©motifs et anxieux. Nous avons peur des inconnus car, au cours de l’évolution, nous avons appris qu’ils sont une source potentielle de danger. Nous avons peur du sang car, instinctivement, nous savons que les blessures sanglantes entraĂźnent la mort. Cet instinct de survie, que nous partageons avec les animaux, fait partie du dĂ©veloppement psychique. C’est lui qui dissuade les enfants de glisser leurs doigts dans les prises Ă©lectriques et qui, toute notre vie, nous retient de nous livrer Ă  des activitĂ©s trop pĂ©rilleuses. Chaque Ăąge de l’enfance a ses propres peurs peur des visages inconnus au huitiĂšme mois, de la sĂ©paration vers 1 an, des bruits Ă©tranges Ă  3, des gens mĂ©chants » vers 5 ans. À 6 ans, l’enfant est trĂšs prĂ©occupĂ© par les monstres et les ĂȘtres surnaturels malĂ©fiques. Les infos alarmantes des journaux tĂ©lĂ©visĂ©s sont susceptibles de lui donner des cauchemars. C’est entre 8 et 12 ans que naĂźt l’idĂ©e que nous sommes vulnĂ©rables et que surgissent des peurs touchant Ă  l’apparence les complexes. Pour aller plus loin Quelle est votre peur cachĂ©e ? Qu’est-ce qui vous angoisse le plus dans la vie ? Est-ce le fait de voir le temps filer, l’apprĂ©hension de la solitude, la crainte de vous tromper de destin ? Faites ce test pour identifier votre peur intime, la comprendre et tenter de l’apprivoiser. Les humains se distinguent des animaux par leur tendance Ă  avoir peur d’avoir peur, rappelle Virginie Sublet, et surtout par leur pouvoir d’imaginer des dangers terribles lĂ  oĂč il n’y en a pas. Prenons la phobie des araignĂ©es. La personne qui y est sujette perd tout contrĂŽle d’elle-mĂȘme, elle est incapable de se raisonner en prĂ©sence d’une de ces petites bĂȘtes. Pour preuve de l’irrationalitĂ© des phobies, l’une de mes patientes, terrifiĂ©e en avion, a cessĂ© d’avoir peur aprĂšs le 11 septembre 2001. Elle a rĂ©alisĂ© que les Boeing Ă©taient suffisamment fiables et maniables pour ĂȘtre conduits et dirigĂ©s vers des gratte-ciel par des apprentis pilotes. » Pourquoi avons-nous des phobies ? Ce symptĂŽme est une stratĂ©gie pour fixer » l’angoisse sur un objet prĂ©cis afin de ne pas ĂȘtre envahis par elle nous aurons peur du vide, des serpents ou des avions, mais le reste de notre existence restera serein. L’anxiĂ©tĂ© est, au contraire, un Ă©tat de mal-ĂȘtre psychosomatique diffus, prĂ©cise Virginie Sublet. Le sommeil est altĂ©rĂ©, l’esprit est inquiet, on a une boule dans la gorge. Des somatisations font trĂšs souvent partie du tableau clinique, en particulier des douleurs abdominales – l’intestin est notre deuxiĂšme cerveau. » Faut-il s’efforcer d’enfouir la peur, de l’oublier quand elle se prĂ©sente Ă  nous ? Une des façons de la vaincre est de se jouer d’elle, assure Virginie Sublet. La fĂȘte de Halloween est l’occasion de rire de notre peur de la mort, de mĂȘme que visionner un film d’horreur entre amis et hurler dĂ©licieusement de terreur devant des zombies Ă  la face blafarde. Bien sĂ»r, devant l’anxiĂ©tĂ© actuelle, on n’a pas forcĂ©ment envie de faire la fĂȘte. Aussi, il ne faut pas avoir honte de penser Ă  soi, de se chouchouter, de s’accorder des moments de cocooning, seul ou avec ses proches, le soir et le week-end. » Explorer les hypothĂšses les plus terrifiantes Le philosophe et hypnothĂ©rapeute François Roustang conseille, pour sa part, de laisser notre corps Ă©pouser l’émotion qui nous saisit. Lui donner toute la place. Ce doit ĂȘtre une opĂ©ration mentale qui consiste Ă  devenir sa peur, Ă  la laisser pĂ©nĂ©trer par tous les pores de sa peau. À quelqu’un qui craint de perdre son travail, je dis “C’est trĂšs bien. Installez-vous dans cette peur de la tĂȘte aux pieds.” Il peut ainsi explorer jusqu’au bout ses hypothĂšses les plus terrifiantes sur ce qui pourrait se passer pour lui ». Mais, objecte Hermione, 36 ans, Ă  cette idĂ©e, moi, si je visualise le danger pour m’y habituer, comme le prĂ©conisent certains psys, ce que je vois, ce sont mes enfants qui se font tuer ». Avoir peur est humain, surtout quand on est parent, rappelle Didier Pleux, psychothĂ©rapeute. Mais si nous nous accrochons Ă  l’idĂ©e que nous sommes le seul ĂȘtre au monde capable d’assurer la survie de nos enfants, nous leur transmettons notre angoisse. » Pour ce praticien, qui, dans son dernier ouvrage, La RĂ©volution du divan Odile Jacob, propose un retour vers le philosophe Jean-Paul Sartre, la meilleure parade Ă  la peur est la pensĂ©e. Nous ne pouvons faire que le rĂ©el n’existe pas, nous ne pouvons contrĂŽler l’ensemble du monde, mais quand nous sommes anxieux, que nous avons peur, nous pouvons transformer notre rĂ©alitĂ© psychique, cesser de nous endoctriner avec des scĂ©narios de vie mortifĂšres et en Ă©laborer de moins angoissants. C’est possible. Mais certaines personnes ont besoin pour cela de l’aide d’un thĂ©rapeute qui les ramĂšne Ă  la rĂ©alitĂ© – quitte Ă  se montrer directif. » Elaborer des synthĂšses de vie » salutaires Pour ce faire, nous devons rĂ©aliser que la peur en gĂ©nĂ©ral n’existe pas. C’est toujours notre peur Ă  nous, bĂątie sur les idĂ©es spĂ©cifiques qui traversent notre esprit quand nous sommes pris par cette Ă©motion. En effet, nous abordons l’existence avec des synthĂšses de vie » – des philosophies de vie, des jugements, des conclusions que nous avons Ă©laborĂ©s progressivement, Ă  travers les Ă©lĂ©ments marquants de notre histoire. Didier Pleux Ă©tait en famille au Stade de France en ce si triste vendredi 13 novembre Il se trouve que j’ai construit des synthĂšses de vie qui me rendent combatif comme “Si tu ne te bats pas, tu seras victime des autres.” J’ai d’abord pensĂ© Ă  sĂ©curiser ceux avec qui j’étais avant de me protĂ©ger. Il n’y a rien d’hĂ©roĂŻque Ă  cela je ne vois pas le danger. Je pense que ceux qui se conduisent en “hĂ©ros” en sont capables parce qu’ils ont Ă©laborĂ© des synthĂšses de vie qui les poussent Ă  l’action. Mais le shoot d’adrĂ©naline que provoque la peur peut aussi bien m’inciter Ă  des comportements dangereux pour moi et mes proches. Ou encore entraĂźner un dĂ©sir de vengeance. » Mais Didier Pleux – fidĂšle Ă  Jean-Paul Sartre – en est persuadĂ© nous ne sommes pas condamnĂ©s Ă  subir la peur. Évoluant dans un climat d’insĂ©curitĂ©, une personne peut dĂ©cider que le monde est trop dangereux et qu’il faut vivre cachĂ©. Une autre en conclura qu’il faut apprendre Ă  lutter. Une autre encore dĂ©cidera de militer pour changer le monde ou deviendra parachutiste. » C’est en ce sens que Jean-Paul Sartre Ă©voquait la libertĂ© des hommes face Ă  leur destin. IdĂ©es clĂ©s Trop d’imagination Les humains se distinguent des animaux par leur pouvoir d’imaginer des dangers terribles lĂ  oĂč il n’y en a pas. » Virginie Sublet, psychopraticienne. Au bout du bout Laissons notre corps Ă©pouser l’émotion qui nous saisit, lui donner toute la place pour ainsi explorer jusqu’au bout nos hypothĂšses les plus terrifiantes. » François Roustang, philosophe et hypnothĂ©rapeute. Besoin d’aide Transformer notre rĂ©alitĂ© psychique, cesser de nous endoctriner avec des scĂ©narios de vie mortifĂšres, en Ă©laborer de moins angoissants, c’est possible, mais certains ont besoin de l’aide d’un thĂ©rapeute qui les ramĂšne Ă  la rĂ©alitĂ©. » Didier Pleux, psychothĂ©rapeute.
Alorsque dans notre société le sexe est roi, des hommes et des femmes affirment leur absence de désirs sexuels et se revendiquent comme
1Suite Ă  la lecture de l’article intitulĂ© Marqueurs identitaires religieux et laĂŻcitĂ© », de Catherine John, paru dans la revue Empan n? 90 de juin 2013, LaĂŻcitĂ©s ?, je viens trĂšs respectueusement vous proposer mes remarques. 2Votre article est inclus dans un dossier LaĂŻcitĂ©s », d’excellent niveau, d’autant plus excellent qu’il a en son sein de nombreux Ă©lĂ©ments Ă©ducatifs opĂ©rationnels. En tant que professionnels, mĂȘme si nous avons de moins en moins la tentation de rechercher des recettes toutes prĂȘtes pour notre prise en charge Ă©ducative, nous sommes heureux de pouvoir profiter des expĂ©riences des autres. 3Je suis actuellement Ă©ducateur technique Ă  l’itep institut thĂ©rapeutique, Ă©ducatif et pĂ©dagogique L’Oustalet, Ă©tablissement gĂ©rĂ© par l’arseaa. Je suis je pourrais m’engager sans prise de risque Ă©thique en employant le nous » pour dire qu’il s’agit vĂ©ritablement d’une problĂ©matique gĂ©nĂ©rale Ă  l’ensemble de mes collĂšgues confrontĂ© quotidiennement aux incivilitĂ©s de type raciste, Ă  l’intrusion des sentiments religieux d’une communautĂ© en particulier et par-dessus tout Ă  l’ignorance. Je suis de plus en plus le rĂ©ceptacle de la souffrance de nombreux jeunes, avec des histoires personnelles plus ou moins heureuses. 4Ma dĂ©marche, en l’occurrence cet Ă©crit, est essentiellement mue par le dĂ©sir de participer, dans une dĂ©marche citoyenne, au dĂ©bat sur la laĂŻcitĂ©. Mon intention se veut pĂ©dagogique et autant que faire se peut, souhaite participer Ă  combler les trous » d’incomprĂ©hension, Ă  rĂ©duire au maximum les approximations, les habitudes de langage et, enfin, Ă  rompre avec les discontinuitĂ©s intellectuelles qui font des situations sociales une juxtaposition ou un amoncellement de problĂ©matiques sociales. 5Je me permets, de maniĂšre linĂ©aire, de faire quelques remarques et commentaires sur les parties de votre Ă©crit oĂč, Ă  mon sens, l’approximation est telle qu’elle nĂ©cessite un Ă©claircissement salutaire afin d’assumer la question de la laĂŻcitĂ© avec le plus de sĂ©rĂ©nitĂ© possible pour les jeunes que nous accueillons, pour les professionnels et accessoirement pour participer au dĂ©bat national. 6Dans le cadre de notre pratique professionnelle, nous accueillons des adolescents et en mĂȘme temps nous recevons les cultures. Chaque annĂ©e, les jeunes issus de la culture maghrĂ©bo-musulmane et/ou habitant les quartiers » ghettos de Toulouse arrivent avec des problĂ©matiques plus ou moins renouvelĂ©es. Ainsi, la question de la religion et particuliĂšrement celle en lien avec l’islam est rĂ©currente. La dimension thĂ©rapeutique, Ă©ducative et pĂ©dagogique fait de nos instituts des structures adaptĂ©es pour apprĂ©hender les difficultĂ©s des enfants dont nous avons la responsabilitĂ©. Ils ne sont en aucune maniĂšre inadaptĂ©s » Ă  nos Ă©tablissements. Que des affinitĂ©s communautaires se tissent, et souvent se dĂ©fassent dans l’annĂ©e, fait partie de la problĂ©matique de ces enfants. Nous avons donc, dans le cadre de notre pratique professionnelle, mĂȘme si c’est parfois complexe, particuliĂšrement lorsque l’on manque de moyens thĂ©oriques, d’expĂ©riences humaines auprĂšs de ces jeunes et dans leur espace culturel de rĂ©fĂ©rence, Ă  rencontrer des difficultĂ©s de tous ordres. Ce n’est certainement pas en s’accrochant Ă  un modĂšle laĂŻque Ă©purĂ©, anesthĂ©siĂ© que l’on va apporter des rĂ©ponses aux questions que les jeunes nous posent. Un espace laĂŻque n’est pas un lieu dans lequel la question de la religion est absente. 7En toute circonstance, nous devons faire preuve de pĂ©dagogie sans a priori et sans dĂ©magogie en n’excluant pas une certaine fermetĂ© intellectuelle, car dire non » ne signifie pas rejeter ou ne pas aimer. Il existe des lois, des traditions il faut s’y rĂ©fĂ©rer, les appliquer mĂȘme si des amĂ©nagements intelligents Ă  haute valeur humaine ajoutĂ©e ne sont pas Ă  exclure systĂ©matiquement. 8En dĂ©but d’article, page 61, ligne 14, vous faites allusion Ă  un des groupes d’accueil qui compte trois ou quatre enfants maghrĂ©bins. Il s’agit d’une apprĂ©ciation et d’une approximation culturelle. Nous sommes vĂ©ritablement au cƓur de la problĂ©matique. 9D’emblĂ©e, nous marginalisons des rĂ©gions d’origine et donc des personnes. Nous oublions facilement, et c’est d’autant plus grave que nous sommes des professionnels, que la plupart des jeunes qui composent ces communautĂ©s » sont des citoyens français, nĂ©s français sur la terre de France. Du coup, cela en fait des Français par le sang et par le sol. De toute Ă©vidence, certains de nos concitoyens ont oubliĂ© que la France a Ă©tĂ© et est demeurĂ©e administrativement, jusqu’en 1962, particuliĂšrement pour l’AlgĂ©rie, cette Ă©tendue qui commençait Ă  Dunkerque et se terminait Ă  Tamanrasset ou l’inverse. 10Dans le cas de ces jeunes, il ne s’agit pas de xĂ©nogreffe sociale ». L’opĂ©ration peut s’envisager avec un certain bonheur dans la mesure oĂč il ne peut y avoir de rejet » du corps social ». Ces jeunes-lĂ  ne sont pas des Roms dĂ©boutĂ©s d’un quelconque droit d’asile. Ils n’ont pas Ă  demander ce droit d’asile ils sont chez eux. 11Il s’agit dans presque tous les cas de jeunes citoyens français de culture ou d’origine maghrĂ©bine. Il ne nous viendrait pas Ă  l’esprit, lorsqu’un groupe est constituĂ© de Lopez », de Martinez » de parler d’IbĂšres. Lorsque, dans le cadre des groupes de parole, ces jeunes s’interpellent en arabe, vous parlez de vĂ©cu d’exclusion ». Lorsqu’on les traite » de MaghrĂ©bins, non seulement on les culpabilise, mais plus grave, on entretient ce vĂ©cu d’exclusion qu’ils ont reçu en hĂ©ritage par les gĂ©nĂ©rations qui les ont prĂ©cĂ©dĂ©s. Je me permets de vous dire que dans de nombreuses situations, la distance d’avec la culture du Maghreb est telle que l’on ne peut plus parler de culture, tout au plus de souvenirs. La relation avec le Maghreb, lorsqu’elle n’est pas fantasmĂ©e, de l’ordre de l’idĂ©e, est de l’ordre de l’économique vacances, dĂ©penses, Ă©cart de pouvoir d’achat. 12À la page 62, ligne 12, vous dites 
 la forme d’un terrorisme du droit Ă  la diffĂ©rence 
 ». Nous avons tous le droit Ă  la diffĂ©rence. Lorsque cette idĂ©e est relativisĂ©e, remise en question, cela produit le fascisme, le nazisme, le communisme de Staline. L’absence de mesure, d’adaptation, de cohĂ©rence, de retenue, de justesse des jeunes dont nous avons la responsabilitĂ© Ă©ducative dans nos Ă©tablissements respectifs fait partie de leur problĂ©matique. Si nous, professionnels, prenons pour argent comptant » tous les propos, si souvent choquants de ces jeunes, nous manquons Ă  notre devoir de relativisation et de modĂ©ration Ă  des fins cliniques et par consĂ©quent, nous nous engouffrons dans un puits sans fond. 13À l’inverse, nous devons conserver de la distance afin de distiller de la bienveillance thĂ©rapeutique », non du silence coupable qui peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme de l’adhĂ©sion, afin justement qu’ils ne sombrent pas entre les mains de vrais terroristes. Évitons, autant que faire se peut, les propos des journalistes en mal de sensations, des ignorants qui ne sont pas forcĂ©ment du cĂŽtĂ© des jeunes. 14À la page 63, ligne 9, vous parlez de l’islam dĂ©complexĂ© », car certainement plus visible, et de la primautĂ© de l’islam avant d’ĂȘtre arabe. Dans l’esprit de trĂšs nombreux jeunes, la confusion est gĂ©nĂ©rale et l’ignorance, la rĂšgle. Avez-vous eu l’opportunitĂ© d’entendre ou vous a-t-on rapportĂ© des propos de jeunes qui se disent islam avant tout » et qui se traitent de Marocains, d’AlgĂ©riens, de Tunisiens selon les cas ? Les jeunes de culture maghrĂ©bine que nous accueillons et qui confondent arabe », musulman », sont de trĂšs loin la majoritĂ© bruyante. Ils sont aussi trĂšs nombreux Ă  avoir du mal Ă  imaginer que l’on puisse ĂȘtre chrĂ©tien et arabe, musulman et israĂ©lien, juif et marocain. De plus, on peut imaginer que leur environnement social et les nouvelles techniques d’accĂšs aux savoirs peuvent ne pas ĂȘtre aidants. En outre, il est bien connu que l’ignorance se propage plus rapidement. Ainsi, nous nous devons de recevoir les dires, quel que soit le contexte ou la gravitĂ© avec laquelle ils nous sont souvent jetĂ©s » Ă  la figure, avec beaucoup de prudence, expression de notre clinique professionnelle. Si l’ignorance n’avait pas propagĂ© ses microbes, il y aurait plus de mesure, plus de cohĂ©rence, plus de justesse dans les propos. En tant que professionnel dans un itep en particulier, l’erreur est de considĂ©rer les mots au premier degrĂ©, mĂȘme si nous devons sans cesse corriger. 15À propos de la nourriture cf. page 63, ligne 45, le Coran parle bien des nourritures telles que les lentilles, le concombre mais en aucune maniĂšre de la consommation de viande issue d’animaux non rituellement abattus ou du porc. Les juifs, gens du Livre, ne mangent pas le porc, eux aussi. L’alcool, quel que soit le vĂ©gĂ©tal d’origine raisin, datte, orge 
, car issu de la fermentation, est interdit. Ainsi, malgrĂ© la grande proximitĂ© fraternelle d’avec les autres religions monothĂ©istes, il y a des interdits et donc des diffĂ©rences importantes en matiĂšre de nourriture. 16Le halal a Ă©tĂ©, d’une certaine maniĂšre, la goutte qui a fait dĂ©border la coupe. Ce terme, de par sa soudaine visibilitĂ© au fronton des boutiques, sur les Ă©tals des supermarchĂ©s, ainsi que par des relais politiques adroitement orchestrĂ©s, donnait l’impression de marĂ©es soudaines, de tsunamis » religieux. On n’est plus chez nous », s’exclamĂšrent les uns, et aprĂšs que nous rĂ©serve-t-on ? ». La notion de halal fait partie intĂ©grante des prescriptions religieuses. Ce n’est en aucune maniĂšre une nouveautĂ© ou une lubie. Sa mise en avant met en Ă©vidence clairement l’impossibilitĂ© de certaines pratiques religieuses dans la sphĂšre publique. 17Gilles Kepel, que vous Ă©voquez, parle d’ une profonde modification identitaire de l’islam de France ». Cette analyse est sujette Ă  caution, malgrĂ© la grande science de son auteur. Je pense sincĂšrement que cette Ă©mergence rĂ©pond plus Ă  une logique de conformation, de mise en conformitĂ© de l’islam domestique, longtemps restĂ© cachĂ©, dans un souci de cohĂ©rence absente durant tant de temps. 18Les premiĂšres gĂ©nĂ©rations, par souci d’intĂ©gration et en attendant le grand retour vers la terre re-promise, ont d’emblĂ©e optĂ© pour une certaine discrĂ©tion. C’étaient alors des AlgĂ©riens, des Tunisiens, des Marocains, des MaghrĂ©bins, des Ă©trangers marginalisables Ă  souhait, terrĂ©s dans le silence car la terre d’accueil n’était pas toujours forcĂ©ment accueillante. Leurs enfants, citoyens français de souche, ayant des parents Ă©trangers nĂ©s français, en terre de France, trouvaient ce discret silence suspect. C’était en leur temps mĂ©tro, boulot, dodo en toute discrĂ©tion ». Ainsi, s’îter de la vue la misĂšre Ă©conomique, culturelle, cultuelle d’une multitude grouillante » dans les bidonvilles et les logements insalubres pouvait donner l’illusion d’un problĂšme rĂ©glĂ© ou qui n’en Ă©tait pas un. À prĂ©sent, les enfants de cette multitude rĂ©clament que la Nation assume son libertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ© », sans concession d’aucune sorte et surtout sans demi-mesure. Un nouveau contrat social est donc nĂ©cessaire pour que l’on se rende compte qu’il ne s’agit pas Ă  proprement parler d’une profonde modification identitaire de l’islam de France » mais de la rĂ©clamation d’un dĂ» dans la RĂ©publique laĂŻque. 19L’émergence du halal rĂ©pond Ă  ce dĂ©sir de cohĂ©rence. Le contexte social, peu favorable Ă  un contrat Ă©clairĂ©, fait se heurter dĂ©sir humain et cadre public. Se mettre en cohĂ©rence afin de sens, en conformation, ne signifie pas, pour l’islam de France et pour la trĂšs grande majoritĂ© silencieuse des musulmans français, appliquer et faire un usage rĂ©volutionnaire de leur foi. 20Nous avons la chance de vivre dans un pays de droit. L’arsenal lĂ©gal est suffisamment consĂ©quent. Certains responsables politiques retors, Ă  des fins partisanes, font croire que la France est dĂ©munie, que le pĂ©ril est aux portes de notre chĂšre patrie, qu’il faut crĂ©er artificiellement un Ă©tat d’urgence de rĂ©fĂ©rence afin de pouvoir justifier l’injustifiable. Cet arsenal doit ĂȘtre actif. Il doit intĂ©grer le questionnement social des communautĂ©s humaines de la Nation. C’est au lĂ©gislateur Ă  Ɠuvrer en toute sĂ©rĂ©nitĂ©. 21Dans notre institution, la prise en charge de la question du halal est Ă©minemment positive. D’emblĂ©e, le cadre est posĂ©. Il s’agit d’un Ă©tablissement laĂŻc, qui ne peut donc souffrir d’aucune marque prosĂ©lyte visible d’une quelconque confession religieuse. Il n’en demeure pas moins une entitĂ© sociale Ă  vocation d’accueil thĂ©rapeutique. Afin de ne pas marginaliser, au-delĂ  du respectable humainement parlant, un contrat, dans une logique de gagnant-gagnant et en rĂ©fĂ©rence au cadre lĂ©gal, est passĂ© entre l’établissement et le jeune et les parents. D’une certaine maniĂšre, dans l’esprit de communautĂ© de destin, chaque contractant fait un pas vers l’autre afin que socialement les choses soient possibles. 22Ainsi, quand au menu figure du porc, systĂ©matiquement du poisson est proposĂ©. TrĂšs souvent, par souci de cohĂ©rence, les jeunes qui ne mangent pas de porc ne mangent pas non plus la viande non halal. Il s’agit du pas en avant de l’institution vers l’autre ». Par souci d’organisation et en rĂ©fĂ©rence au cadre lĂ©gal de rĂ©fĂ©rence, on ne peut exiger le halal. Certes, on peut reprocher, Ă  la longue, une certaine pauvretĂ© dans la variĂ©tĂ©. Mais au-delĂ  de cette situation, la primautĂ© doit ĂȘtre donnĂ©e aux principes de vivre mieux ensemble. 23Au quotidien, dans notre pratique professionnelle, on ne peut faire l’économie de la pĂ©dagogie Ă  l’intention des enfants et des parents. Aussi, il n’y aura pas Ă  craindre que l’extension du domaine du halal mette en pĂ©ril la laĂŻcitĂ© dans nos institutions. 24La construction identitaire se fait sur un long fleuve pas toujours tranquille. En temps ordinaire, on plante pour vous ou vous plantez les racines le long du fleuve, sur une rive de rĂ©fĂ©rence. Il s’agit de la sociĂ©tĂ© d’expression de vos marqueurs identitaires. Mais lorsque l’on vous dĂ©racine, vous vous retrouvez Ă  dĂ©molir en surface afin de lisser l’espace pour pouvoir reconstruire le nouvel Ă©difice. Dans l’amoncellement de gravats, vous nĂ©gligez, dans l’emportement, les racines profondes. Sur l’autre rive, vous n’avez pas toujours la chance de croiser le regard de l’Auvergnat faisant l’offrande de quatre bouts de bois pour qu’avec lui vous puissiez allumer un feu de joie, l’HĂŽtesse, gĂ©nĂ©reuse, faisant le sacrifice de quatre bouts de pain pour Ă©lever le festin au rang de partage, ou alors l’Étranger, un autre misĂ©reux, au rire Ă©clatant de soleil. 25Effectivement ligne 29, page 61, ces revendications, Ă©ventuellement agressives, d’appartenance communautaire 
 masquent mal leur isolement face aux mĂ©andres de la construction identitaire 
 ». La sociĂ©tĂ© française, en raison de la proximitĂ© humaine avec le monde arabo-maghrĂ©bo-musulman, par l’histoire, l’espace gĂ©ographique commun, est toujours dans une logique de bouturage. Elle n’a jamais pu imaginer opĂ©rer autrement. On bouture et c’est Ă  la plante Ă  prendre, mĂȘme si l’on nĂ©glige plus ou moins consciemment la fertilisation. Ainsi, la sociĂ©tĂ© opĂšre comme la nature en amont. 26Les difficultĂ©s psychologiques, sources des problĂ©matiques d’intĂ©gration sociale, sont dĂ©terminantes pour l’orientation en itep des jeunes dont nous avons la responsabilitĂ©. 27Les difficultĂ©s des enfants de culture maghrĂ©bo-musulmane ne doivent pas constituer une problĂ©matique singuliĂšre, mĂȘme si leur interpellation sociale est nouvelle, faisant l’objet d’un traitement spĂ©cifique. La dimension confessionnelle doit ĂȘtre envisagĂ©e comme un pan d’un ensemble plus ou moins complexe, plus ou moins homogĂšne. À dĂ©faut de les stigmatiser avec le cƓur, ne le faisons pas avec les rĂ©ponse Ă  Laouabdia Sellami Mohamed Salah28Mon propos Ă©tait autant de participer au dĂ©bat sur la laĂŻcitĂ© que de faire part de difficultĂ©s, voire d’impasses thĂ©rapeutiques en partie dues Ă  la non-prise en compte de la culture d’origine de ces adolescents. 29Il me semble que nous ne sortirons pas de l’impasse sans passer par un travail institutionnel de fond sur la question de la transmission, de l’histoire et de la richesse d’une appartenance culturelle double, trop peu valorisĂ©e, et souvent vĂ©cue comme handicap. Pourquoi est-il si difficile de choisir sur notre territoire d’apprendre l’arabe au collĂšge en premiĂšre langue vivante ? À bien des points de vue, la RĂ©publique a failli et continue de le faire dans certains quartiers, ce qui est dĂ©noncĂ© par Gilles Kepel avec beaucoup de fermetĂ©. 30Ces adolescents ne sauraient ĂȘtre traitĂ©s dignement que de façon singuliĂšre, ce qui n’est en rien une stigmatisation mais un ajustement de l’accompagnement au plus prĂšs de leur problĂ©matique. 31Docteur Catherine John
Lenfant anxieux - Comprendre la peur de la peur et redonner courage - Boris Cyrulnik,Jean Dumas - Alors que leurs camarades respirent la vie Ă  pleins poumons, il y a des enfants qui ont peur du monde qu'ils habitent, parfois trĂšs peur. Certains redoutent d'ĂȘtre sĂ©parĂ©s de leurs parents, craignent la vie sociale ou paniquent facilement.
ï»ż12 juin 2016 7 12 /06 /juin /2016 1215 1N'ayons pas peur de vivre au monde,Dieu nous a devancĂ©s,N'ayons pas peur de vivre au monde,OĂč Dieu lui-mĂȘme s'est des chants gorgĂ©s de vie !Dieu nous a devancĂ©s !Chantons des chants gorgĂ©s de vieEn dansant au pas de pas de Dosu mĂšnent au pauvre Dieu nous a devancĂ©s !Les pas de Dieu mĂšnent au pauvreL'opprimĂ©, c'est Dieu cachĂ©. Published by paulalie - dans Des Ă©toiles de ci de lĂ 

LavolontĂ© dĂ©signe gĂ©nĂ©ralement la facultĂ© d'exercer un libre choix gouvernĂ© par la raison, et en particulier en philosophie morale la facultĂ© qu'a la raison de dĂ©terminer une action d'aprĂšs des « normes » ou des principes (moraux, notamment). En cela elle peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une vertu.Elle se distingue du dĂ©sir qui peut ĂȘtre incontrĂŽlĂ© ou

Savoir vivre ensemble pour bĂątir le futur Nous ne faisons pas souvent attention aux paroles que nous prononçons. Les mots aux lames tranchantes coupent des liens tĂ©nus, creusent des fossĂ©s, Ă©moussent des sympathies naissantes et creusent des fossĂ©s entre les personnes, les communautĂ©s et mĂȘme quelque fois entre des terroirs. Nos pays sont des constructions artificielles du Colonisateur. La Nation sĂ©nĂ©galaise est en construction. Le vivre ensemble sĂ©nĂ©galais n’est pas un acqui. Il est chaque jour en construction. Chaque jour qui passe, il intĂšgre des maniĂšres de vivre de communautĂ©s moins visibles, il gagne ainsi rĂ©ellement d’avantage de consensus pour ĂȘtre effectivement nĂŽtre vivre ensemble. Notre maniĂšre de vivre ensemble, cette synthĂšse de nos comportements hĂ©ritĂ©s de nos communautĂ©s, cette synthĂšse qui produit un comportement singulier, particulier, identifiable mĂȘme Ă  l’étranger. Il est notre trĂ©sor, un trĂ©sor en mutation. Notre pays est riche de sa diversitĂ© ethnique, de ses multiples langues, de sa pluralitĂ© culturelle, de ses religions rĂ©vĂ©lĂ©es avec leurs plĂ©ades de dĂ©clinaisons, de ses religions traditionnelles, de ses cadres internationalement reconnus, de ses intellectuels contestataires, de ses savants mondialement reconnus, de ses grands hommes politiques dont le nom a fait le tour du monde, etc.. Le SĂ©nĂ©gal est Ă  la fois un pays idyllique et un pays de contrastes. Le cousinage, le kal, le ndenɗiraagu, entre de vrais cousins et cousines, entre castes comme entre peuls et forgerons, entre ethnies comme entre joola et sĂ©rĂšres, peuls et balantes ou peuls et sĂ©rĂšres, etc., participent Ă  la pacification des relations humaines par l’humour et surtout Ă  travers la crĂ©ation d’espaces de paroles libres entre individus et groupes. Le cousinage jette des passerelles de convivialitĂ© et construit des relations oĂč tout germe de conflit est Ă©touffĂ© dans l’Ɠuf par l’humour et le sourire, kaf ak rĂ©e, une arme absolue qui dĂ©sarme implacable toute colĂšre. L’école doit participer Ă  asseoir ces valeurs dans une jeunesse fiĂšre de ses racines et engagĂ©e Ă  conquĂ©rir le bien-ĂȘtre et le monde. Ces codes et conventions continueront Ă  fonctionner tant qu’ils ne seront pas dĂ©racinĂ©s par l’ignorance de nos cultures et de nos traditions, le raz-de-marĂ©e implacable des rĂ©seaux sociaux et de mĂ©dias porteurs de cultures exogĂšnes. La situation de notre pays n’est pas mĂ©rite une attention particuliĂšre face Ă  l’instabilitĂ© de l’essentiel des pays qui nous encourent, nous devons agir avec beaucoup de responsabilitĂ©, en nous rappelant toujours que le dĂ©veloppement se construit dans la paix. La palabre africaine, le dialogue, est un facteur pour bĂątir la stabilitĂ©. La stabilitĂ© se stabilise si elle est construite sur la vĂ©ritĂ©, la sincĂ©ritĂ© et la justice. Nous devons donc cultiver un Ă©tat d’esprit positif, un Ă©tat d’esprit qui favorise l’émulation. Les pĂ©riodes de gros risques pour nos pays sont les pĂ©riodes Ă©lectorales. Les joutes Ă©lectorales ne doivent pas s’assimiler Ă  un combat de gladiateurs qui s’achĂšve par la mort du perdant. Nous devons bannir l’état d’esprit qui veut la mort ou la disqualification du concurrent. Nous devons donc ĂȘtre celui qui reconnaĂźt Ă  l’autre ses qualitĂ©s et ses succĂšs tout en mettant en Ă©vidence ses dĂ©fauts et ses Ă©checs pour justifier sa saine opposition et sa capacitĂ© rĂ©elle Ă  faire beaucoup mieux. Les paroles haineuses et violentes repoussent plus qu’elles ne crĂ©ent une saine adhĂ©sion Ă  un projet. Nous devons ĂȘtre capables de bĂątir un discours d’espoir fondĂ© sur les attentes insatisfaites des populations. La politique peut-elle ĂȘtre un espace de femmes et d’hommes chevaleresques ? Nous sommes Ă  l’époque du bit, du tout ou rien, peut-ĂȘtre, c’est ce qui explique que les politiciens ont dĂ©sormais cette vision manichĂ©enne de leurs adversaires et des actes qu’ils posent ils sont mauvais et tout ce qu’ils font est mauvais ! Gardons-nous de cette mauvaise culture, ayons Ă  l’esprit que pour construire, il faut rĂ©unir le SĂ©nĂ©gal. L’unitĂ© se construit dans la considĂ©ration mutuelle Ă  travers la reconnaissance Ă  l’autre de quelques qualitĂ©s qui lui donnent le courage et l’assurance d’accepter la main tendue. Vive le SĂ©nĂ©gal uni, pacifique et prospĂšre ! Dakar, mardi 23 aoĂ»t 2022 Mary Teuw Niane Etbizarrement, faire des expĂ©riences folles et atypiques peut t’y aider et provoquer chez toi une certaine motivation et le courage d’affronter tes peurs. Je te propose 10 idĂ©es de choses Ă  faire dans ta vie, tu peux bien sĂ»r les personnaliser ; celles-ci ne sont qu’une source d’inspiration. 1. Sauter en parachute.
Un accident a eu lieu ce mercredi 24 aoĂ»t dans les environs de 13h30, prĂšs de Villeneuve-Loubet. Deux vĂ©hicules sont impliquĂ©s. Une femme de 68 ans a Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©e pas les pompiers. Par RĂ©daction Nice PubliĂ© le 24 AoĂ»t 22 Ă  1645 Une femme de 68 ans a Ă©tĂ© transportĂ©e au CH Pasteur de Nice suite Ă  un accident de voiture sur l’autoroute A8. © Un accident entre deux vĂ©hicules s’est produit sur l’autoroute A8, ce mercredi 24 aoĂ»t, dans les environs de 13h30, au niveau de Villeneuve-Loubet. L’accident a nĂ©cessitĂ© l’intervention des secours. On ne recense qu’une seule victime, une femme de 68 ans. Elle a Ă©tĂ© transportĂ©e au CH Pasteur de Nice. La circulation revenue Ă  la normaleLa circulation a Ă©tĂ© fortement perturbĂ©e le temps de l’intervention des secours. Le temps de parcours a Ă©tĂ© allongĂ© d’environ 45 minutes, provocant ainsi d’importants heures aprĂšs l’incident, Ă  15h30, les Ă©quipes de secours ont terminĂ© leur intervention. La circulation est revenue Ă  la normale. Cet article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Actu Nice dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites.
LarĂ©ponse est simple, on ne peut vaincre l’anxiĂ©tĂ©, J’ai tout essayĂ© pour me dĂ©barrasser de cet inconfort, de cette peur qui me colle Ă  la peau et je n’y suis pas arrivĂ©. Je me suis rendu compte que je n’y arriverai jamais et j’ai rĂ©alisĂ© que la solution est dans cette rĂ©ponse. Il faut arrĂȘter d’essayer de faire disparaĂźtre et de vaincre l’anxiĂ©tĂ©, les peurs et
Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Devant le CongrĂšs, M. Mitterrand a notamment dĂ©clarĂ© " Aujourd'hui, deux grands systĂšmes, Ă  l'Est et Ă  l'Ouest, continuent de se faire face, tandis que les deux tiers de l'humanitĂ© s'efforcent de rompre les enchaĂźnements malĂ©fiques du sous-dĂ©veloppement. Dans ce monde, oĂč votre pays joue le rĂŽle majeur, personne - ami ou adversaire - ne peut agir sans tenir compte des États-Unis d'AmĂ©rique. Cette puissance confĂšre Ă  vos dĂ©cisions une importance, une rĂ©sonance qui donnent la mesure de votre responsabilitĂ© dans les affaires de la planĂšte. " La position de la France est claire vous le savez, avec votre pays, comme avec quatorze autres, nous avons constituĂ© l'alliance atlantique. Au sein de cette alliance dĂ©fensive, la France poursuit sa propre politique de dĂ©fense, comprise et soutenue par une large majoritĂ© de Françaises et de Français. Entre pays libres, une alliance suppose sincĂ©ritĂ©, franchise, consultation permanente, mais aussi acceptation de points de vue diffĂ©rents. C'est en restant eux-mĂȘmes que les États-Unis et la France se comprennent et se respectent. L'essentiel est que nos deux pays puissent compter l'un sur l'autre. " L'alliance ayant son domaine prĂ©cis, chacun d'entre nous dĂ©termine la nature de ses relations avec les pays de l'Est. Je pense souvent que, sans ĂȘtre l'explication de tout, la gĂ©ographie dĂ©termine l'histoire et que, finalement, celle-ci, pour se faire, doit passer par les mĂȘmes chemins. Regardez la carte de l'Europe et vous verrez oĂč nous sommes, la Russie et la France, voisines de continent, sĂ©parĂ©es par une distance qui s'amenuise Ă  la vitesse d'un siĂšcle pressĂ©, tandis que les mƓurs et les systĂšmes font semblant de ne plus bouger. Je rĂ©pĂšte, en toute occasion, que la premiĂšre garantie de la paix est dans l'Ă©quilibre des forces. VoilĂ  pourquoi nous nous montrons si attachĂ©s au maintien de cet Ă©quilibre dans cette mĂȘme Europe. VoilĂ  pourquoi, lorsqu'il nous paraĂźt rompu, comme ce fut le cas rĂ©cemment avec les fusĂ©es atomiques Ă  portĂ©e intermĂ©diaire, nous mettons tout en Ɠuvre, dans le langage comme dans l'action. Mais, en mĂȘme temps, restons disponibles. N'ayons pas peur de dialoguer avec l'Union soviĂ©tique, dĂšs lors que les bases et les finalitĂ©s de ces Ă©changes sont nettement et durablement dĂ©finies. Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Le 1er site d’information sur l’actualitĂ©. Retrouvez ici une archive du 20 juin 1952 sur le sujet M. Eden :

----------------------------------------------------------------Jeunesse, lĂšve-toi.--------------------------------------------------------------- Pensez-vous aux

Ilsont besoin, Ă  cet Ăąge, de devenir un peu autonomes et d'ĂȘtre confrontĂ©s au monde extĂ©rieur. Les parents sont aujourd'hui dans l'excĂšs : mĂȘme s'il n'y a pas de danger rĂ©el, ils ont peur et ils oublient ce besoin de leur enfant. Il Deplus, on ne peut pas faire l’impasse sur le fait que les États-Unis ont intĂ©rĂȘt Ă  faire traĂźner la guerre un certain temps. Elle
Almora- N'AYONS PAS PEUR DE MOURIR (NE) - Livre - livre ou ebook sur la spiritualité, la religion, le bouddhisme, le yoga
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LapremiÚre chose à faire est de reconnaßtre sa grande sensibilité et d'accepter sa différence. "Tant que la personne ne reconnaßt pas qu'elle est hypersensible, elle va avoir tendance à en
MĂ©thode1Se prĂ©parer. 1. Essayez de rĂ©duire vos dĂ©penses avant de dĂ©cider de vivre sans argent. Prendre la dĂ©cision de vivre sans argent peut avoir un impact important sur votre vie, en particulier si vous n'habitez pas seul (e) ou que vous avez des gens Ă  charge. Vous trouverez peut-ĂȘtre plus simple de commencer petit Ă  petit, en
Carvoeiro Portugal « D’aprĂšs mon expĂ©rience et de celles de personnes que je connais, je dirais qu’il s’agit de l’endroit oĂč il fait le plus bon vivre au monde » dĂ©clare Kathleen Peddicord, qui qualifie Ă©galement le Portugal comme le « secret le mieux gardĂ© du Vieux Continent ». Carvoeiro, une ville sur la cĂŽte de l’Algarve, est l’endroit au monde
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