Jai luTerminus auschwitz : journal d'un survivant d'Eddy de Wind, un mĂ©decin juif hollan - Topic Les camps de concentration du 08-04-2020 19:38:03 sur les forums de Vous ĂȘtes ici 8,70€Le 27 janvier 1945, l’armĂ©e Rouge pĂ©nĂštre dans le camp de concentration d’Auschwitz et libĂšre les monde dĂ©couvre un systĂšme d’une barbarie inouĂŻe, jamais vue dans l’histoire de l’humanitĂ© la Solution finale », les chambres Ă  gaz et les fours crĂ©matoires. S’appuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine d’entretiens inĂ©dits avec d’anciens bourreaux comme avec des rescapĂ©s, Laurence Rees nous permet de comprendre de l’intĂ©rieur le fonctionnement de cette machine Ă  tuer. La force et l’originalitĂ© de cette enquĂȘte unique sont de montrer comment les dĂ©cisions qui ont abouti Ă  la construction des camps ont mĂ»ri des annĂ©es durant. Et l’on dĂ©couvre, incrĂ©dule, qu’aujourd’hui encore nombre d’anciens nazis justifient leurs crimes par cette phrase simple et atroce Je pensais que c’était une bonne chose. » LiĂ©s DĂ©couvrezoĂč regarder Les camps de concentrations nazis en streaming complet et lĂ©gal. Accueil NouveautĂ©s Populaires Watchlist . Se connecter. Watchlist. Vu. J'aime. Je n'aime pas. Connectez-vous pour synchroniser la Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Bernard Antony, prĂ©sident de l'Institut d'action culturelle du Front national, responsable de l'universitĂ© d'Ă©tĂ© du parti d'extrĂȘme droite, avait anticipĂ© sur les questions des journalistes. Une copie de son Ă©ditorial Ă  paraĂźtre dans le prochain numĂ©ro de son mensuel La Griffe avait Ă©tĂ© glissĂ©e dans le dossier de presse de cette rencontre toulonnaise. Le thĂšme l'immigration. S'il s'y livre Ă  une dĂ©nonciation des immigrationnistes » qui participent au gĂ©nocide français » et mĂšnent une guerre contre notre civilisation, contre notre peuple de France, contre le christianisme » il y prĂ©cise Ă©galement Non, nous ne voulons pas rĂ©soudre l'immense dĂ©fi de l'immigration par des camps de concentration ». Le reprĂ©sentant des catholiques traditionalistes du Front souhaite probablement ainsi faire oublier le dĂ©plorable effet produit par les violentes dĂ©clarations, ce mois-ci, de Martin Peltier, le directeur de la rĂ©daction de National Hebdo hebdomadaire proche du Front national sur la nĂ©cessitĂ© d'organiser des rafles » et de crĂ©er des camps de concentration » pour rĂ©soudre le problĂšme des sans-papiers. J'ai bien Ă©crit rafles et camps de concentration », prĂ©cisait mĂȘme M. Peltier aux journalistes de gauche », dans une note Ă  son Ă©ditorial du numĂ©ro datĂ© 6-12 aoĂ»t. Il ajoutait Vous notez l'intention pĂ©dagogique Il s'agit de rappeler que l'exploitation Ă©hontĂ©e de la Shoah sert entre autres d'abord ? aujourd'hui Ă  rendre impensables certains moyens indispensables d'une juste cause, la lutte contre l'invasion-immigration. » La semaine suivante, il rĂ©cidivait en Ă©crivant Notre devoir est de briser l'interdit, de dissiper l'hypnose, de libĂ©rer nos compatriotes, pour que de vains fantĂŽmes ne les empĂȘchent plus de faire leur devoir de patriote. Cette bataille de mots est dĂ©terminante. Nous devons faire admettre aux Français qu'il y a de bonnes rafles. » Pourquoi apporter de l'eau au moulin de nos ennemis ? », demande M. Antony dans son texte Ă  La Griffe. Pourquoi leur permettre de dire ``Voyez, ces gens-lĂ  sont bien ce que nous disons, des racistes, des nazis, des sadiques, ils prĂŽnent, encore aujourd'hui, des camps de concentration`` » ? Apparemment, M. Antony n'est pas le seul au Front national Ă  penser que, cette fois, Martin Peltier aurait gagnĂ© Ă  ne pas dire tout haut ce qu'il pense. Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
QuatriÚmede couverture L'auteur, qui fut l'élÚve de Freud et d'Adler décrit sa vie en camp de concentration durant la Seconde Guerre mondiale et relate comment il a mis à l'épreuve sa découverte de la logothérapie durant cette période. Il montre comment cette thérapie repose sur le besoin primordial de donner un sens à sa vie.
SUR LES CAMPS DE CONCENTRATION...1°- Christophe SauliĂšre "Faute de chambre Ă  gaz, si tel est bien le cas , je ne souhaite a personne d'aller crever dans les carriĂšres de pierre de Mauthausen, les souterrains de Dora-Nordhausen , les usines de la grande bourgeoisie patronale germano-nazie Krupp et Daimler-Benz , ou de se faire dĂ©cimer par la typhoĂŻde, les pneumonies , la dysenterie et le scorbut , faute de soins , de chauffage et de nourriture rappel, environ 350 000 prisonniers de guerre soviĂ©tiques sont morts - tuĂ©s par le travail forcĂ© - ou ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s dans les camps nazis. Pour exemples , parmi les 15 000 prisonniers de guerre soviĂ©tiques dĂ©portĂ©s Ă  Auschwitz pour le travail forcĂ©, seulement 92 survivront. A Buchenwald , ils seront 17 000 Ă  pĂ©rir par le travail forcĂ© . Les russes du Block 20 , insurgĂ©s Ă  Mauthausen , seront prĂšs de 3000 Ă  ĂȘtre abattus .2°- Brigitte Pascall Il faudrait parler aussi la sauvage rĂ©pression des membres du sonderkommando, qui ont dynamitĂ© un crĂ©matorium d'Auchwitz le 7 octobre1944. EssayĂ© de libĂ©rer le camp des femmes avec des tenailles ! Les nazis noyĂšrent la mutinerie dans le sang, tirant sur eux au pistolet Ă  bout portant. Les dĂ©tenus prĂšs du crĂ©matoire Ă©tant abattus sur lendemain, plus de 450 manquaient Ă  l'appel cf le livre de Hermann Langbein "Hommes et femmes Ă  Auchwitz", Ă©dition 10/18, n° 2481, avec une prĂ©face de Primo camp d’Auchwitz est un mauvais exemple, car il Ă©tait Ă  la fois un camp de travail bagne et camp d'extermination. DĂšs le mois de juillet 1944, voyant que l’Allemagne avait perdu la guerre, Himmler fit dĂ©truire les chambres Ă  gaz, pour ne pas laisser de traces. En revanche, Birkenau Ă©tait un "pur" camp d’extermination il n'y avait pas de sĂ©lection, les femmes et les enfants Ă©taient conduits directement Ă  la chambre Ă  gaz !
Decurieux objets qui avaient été oubliés de la grande Histoire mais cachés et précieusement conservés par les familles des victimes des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale.
Cet article vous prĂ©sente une sĂ©lection de 5 des meilleurs livres sur Auschwitz. 1. Le tatoueur d’Auschwitz Heather Morris Disponible sur Amazon Disponible Ă  la Fnac Sous un ciel de plomb, des prisonniers dĂ©filent Ă  l’entrĂ©e du camp d’Auschwitz. BientĂŽt, ils ne seront plus que des numĂ©ros tatouĂ©s sur le bras. C’est Lale, un dĂ©portĂ©, qui est chargĂ© de cette sinistre tĂąche. Il travaille le regard rivĂ© au sol pour Ă©viter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu’il marque Ă  jamais. Un jour, pourtant, il lĂšve les yeux sur Gita et la jeune femme devient sa lumiĂšre dans ce monde d’une noirceur infinie. Ils savent d’emblĂ©e qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Mais dans cette prison oĂč l’on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n’y a pas de place pour l’amour. Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale a fait une promesse un jour, ils seront libres, deux jeunes gens heureux de vivre ensemble. Deux personnes plus fortes que l’horreur du monde. L’histoire vraie d’un homme et d’une femme qui ont trouvĂ© l’amour au cƓur de l’enfer. À propos de l’auteur Heather Morris est journaliste. Elle prĂȘte sa plume Ă  Lale Sokolov, un ancien dĂ©portĂ©, qui lui a racontĂ© son histoire. Ce tĂ©moignage, un best-seller mondial, a Ă©tĂ© traduit dans une quinzaine de langues et est en cours d’adaptation au cinĂ©ma. 2. Le commandant d’Auschwitz parle Rudolf Hoess Disponible sur Amazon Disponible Ă  la Fnac Le 27 janvier 1945, l’armĂ©e soviĂ©tique libĂ©rait le camp d’Auschwitz. Soixante ans aprĂšs, cet ouvrage reste un des quelques livres essentiels sur le sujet. Dans sa premiĂšre Ă©dition, en 1959, le ComitĂ© international d’Auschwitz prĂ©sentait ainsi ce livre » Rudolf Hoess a Ă©tĂ© pendu Ă  Auschwitz en exĂ©cution du jugement du 4 avril 1947. C’est au cours de sa dĂ©tention Ă  la prison de Cracovie, et dans l’attente du procĂšs, que l’ancien commandant du camp d’Auschwitz a rĂ©digĂ© cette autobiographie sur le conseil de ses avocats et des personnalitĂ©s polonaises chargĂ©es de l’enquĂȘte sur les crimes de guerre nazis en Pologne. Conçu dans un but de justification personnelle, mais avec le souci d’attĂ©nuer la responsabilitĂ© de son auteur en colorant le mieux possible son comportement, celui de ses Ă©gaux et des grands chefs SS, ce document projette une lumiĂšre accablante sur la genĂšse et l’évolution de la Solution finale » et du systĂšme concentrationnaire. Ce compte rendu sincĂšre » reprĂ©sente l’un des actes d’accusation les plus Ă©crasants qu’il nous ait Ă©tĂ© donnĂ© de connaĂźtre contre le rĂ©gime dont se rĂ©clame l’accusĂ©, et au nom duquel il a sacrifiĂ©, comme ses pairs et supĂ©rieurs, des millions d’ĂȘtres humains en abdiquant sa propre humanitĂ©. » La prĂ©face de GeneviĂšve Decrop auteur de l’ouvrage Des camps au gĂ©nocide la politique de l’impensable, PUG, 1995 replace en perspective ce texte fondamental. Et dans la postface inĂ©dite Ă  cette Ă©dition de poche, elle montre en quoi les avancĂ©es rĂ©centes de l’historiographie de la Shoah renouvellent la portĂ©e de sa lecture. À propos de l’auteur Commandant du camp de concentration d’Auschwitz de 1940 Ă  1945, Rudolf Hoess fut condamnĂ© Ă  mort et exĂ©cutĂ© par pendaison en 1947. 3. Je me suis Ă©vadĂ© d’Auschwitz Rudolf Vrba, Alan Bestic Disponible sur Amazon Disponible Ă  la Fnac Un million de Hongrois vont mourir, Auschwitz est prĂȘt Ă  les recevoir. Mais si vous les prĂ©venez maintenant ils se rĂ©volteront. Ils n’iront pas dans les fours. Votre tour viendra aussi. Aujourd’hui c’est celui des Hongrois. Il faut les avertir le plus vite possible. » Voici le rĂ©cit effrayant d’un homme qui a passĂ© prĂšs de deux ans dans le camp d’extermination d’Auschwitz. Le 14 avril 1944, Rudolf Vrba et son ami Fred Wetzler parviennent Ă  s’enfuir, et le 25 avril ils remettent leur Rapport sur les camps de concentration d’Auschwitz, Birkenau et MaĂŻdanek ». Celui-ci est immĂ©diatement transmis au chef de la communautĂ© juive de Hongrie. En vain quatre cent mille juifs hongrois seront assassinĂ©s. Une chronique mĂ©ticuleuse de la vie quotidienne au cƓur de cet enfer, avec l’espoir insensĂ© de s’échapper pour pouvoir tĂ©moigner, et faire cesser le massacre. À propos de l’auteur Rudolf Vrba fut internĂ© en juin 1942 et devint secrĂ©taire du Camp de la Quarantaine. AprĂšs son Ă©vasion, il enseigne Ă  l’universitĂ© de Vancouver Canada. Alan Bestic est journaliste. 4. Auschwitz Tal Bruttmann Disponible sur Amazon Disponible Ă  la Fnac Il s’agit Ă  la fois de brosser l’histoire du complexe d’Auschwitz, site gigantesque oĂč furent exĂ©cutĂ©es plus d’un million de personnes – en mettant en lumiĂšre les Ă©lĂ©ments et Ă©vĂ©nements les plus importants – tout en rĂ©insĂ©rant celle-ci dans l’histoire, plus large, des diffĂ©rentes politiques nazies. PremiĂšre synthĂšse historique rĂ©cente en langue française sur ce lieu central, tant d’un point de vue historique que mĂ©moriel. Auschwitz est devenu le symbole Ă  la fois des camps de concentration et de l’assassinat des Juifs, occupant aujourd’hui une place centrale tant d’un point de vue mĂ©moriel qu’historique. MarquĂ© par le gigantisme, qu’illustrent en premier lieu les chiffres – 1,3 million de personnes y ont Ă©tĂ© acheminĂ©es depuis toute l’Europe, dont 1,1 million y sont mortes –, le site fut Ă  la fois le plus important des camps de concentration et le plus meurtrier des centres de mise Ă  mort de la solution finale ». Pourtant, il s’agit d’un lieu d’une rare complexitĂ©, qui n’est pas limitĂ© au camp de concentration, mais est constituĂ© d’une multitude d’espaces – camps de concentration, centre de mise Ă  mort, industries de tous types – articulĂ©s autour de la ville d’Auschwitz, dĂ©signĂ©e par le rĂ©gime nazi pour devenir un modĂšle de dĂ©veloppement urbain et industriel au sein du IIIe Reich. C’est dans cet espace que se sont croisĂ©es et concentrĂ©es politiques rĂ©pressives contre diffĂ©rentes catĂ©gories de populations Polonais, Tsiganes, SoviĂ©tiques
, politiques d’assassinat, dont la plus importante fut celle menĂ©e contre les Juifs, mais aussi politiques de colonisation et de dĂ©veloppement industriel, confĂ©rant Ă  Auschwitz une dimension sans Ă©gale. À propos de l’auteur Tal Bruttmann est historien, ses travaux portent sur les politiques antisĂ©mites en France pendant la guerre, ainsi que sur la » solution finale . Auteur notamment de La Logique des bourreaux Hachette LittĂ©ratures, 2003, Au bureau des Affaires juives. L’administration française et l’application de la lĂ©gislation antisĂ©mite, 1940-1944 La DĂ©couverte, 2006 et » Aryanisation » Ă©conomique et spoliation en IsĂšre PUG, 2010, il vient de diriger avec Ivan Ermakoff, Nicolas Mariot et Claire Zalc Pour une microhistoire de la Shoah Seuil, 2012. 5. Auschwitz – Les nazis et la Solution finale » Laurence Rees Disponible sur Amazon Disponible Ă  la Fnac Le 27 janvier 1945, l’armĂ©e Rouge pĂ©nĂštre dans le camp de concentration d’Auschwitz et libĂšre les survivants. Le monde dĂ©couvre un systĂšme d’une barbarie inouĂŻe, jamais vue dans l’histoire de l’humanitĂ© la » solution finale , les chambres Ă  gaz et les fours crĂ©matoires. S’appuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine d’entretiens inĂ©dits avec d’anciens bourreaux comme avec des rescapĂ©s, Laurence Rees nous permet de comprendre de l’intĂ©rieur le fonctionnement de cette machine Ă  tuer. La force et l’originalitĂ© de cette enquĂȘte unique sont de montrer comment les dĂ©cisions qui ont abouti Ă  la construction des camps ont mĂ»ri des annĂ©es durant. Et l’on dĂ©couvre, incrĂ©dule, qu’aujourd’hui encore nombre d’anciens nazis justifient leurs crimes par cette phrase simple et atroce Je pensais que c’était une bonne chose. » À propos de l’auteur Directeur des Programmes historiques de la BBC, Laurence Rees est saluĂ© dans le monde entier pour ses livres et ses documentaires consacrĂ©s Ă  la Seconde Guerre mondiale.
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AccueilArtsFille d’un survivant des camps de concentration, Sara Davidmann confronte son histoire familiale dans un projet photo 2011, Sara Davidmann dĂ©couvre que sa mĂšre a consignĂ©, “avec d’incroyables dĂ©tails”, sa vie entiĂšre dans des journaux et carnets. La mĂȘme annĂ©e, l’artiste prĂ©sente “My Mother’s Notebooks”, sa premiĂšre exposition liĂ©e Ă  sa famille, puis “Ken. To be destroyed”, “l’histoire d’un secret de famille” sur le coming out transgenre d’un membre de sa dix ans, l’artiste allie ainsi son travail crĂ©atif Ă  son histoire familiale. Son dernier projet en date, Mischling1, pĂ©nĂštre plus loin encore dans ses racines et leurs Ă©nigmes. “Ça a commencĂ© avec la dĂ©couverte d’un album photo et de notes Ă©crites en allemand et jamais traduites. Ma cousine Linda en avait hĂ©ritĂ© par sa mĂšre, ma tante Susi. Susi Ă©tait la sƓur de mon pĂšre Manfred. Mon pĂšre et ma tante ont survĂ©cu Ă  la Shoah en fuyant le Berlin nazi Ă  bord du Kindertransport. Ils sont arrivĂ©s en Grande-Bretagne en 1939, mon pĂšre avait 14 ans et ma tante 17”, nous jusque bien aprĂšs la mort de son pĂšre, Sara Davidmann raconte n’avoir “rien su du cĂŽtĂ© juif allemand de [sa] famille”. “Mon pĂšre n’a jamais pu parler de son expĂ©rience d’avoir grandi en tant que jeune garçon juif dans le Berlin nazi, des Ă©vĂ©nements traumatiques vĂ©cus avant son Ă©vacuation, des membres de sa famille tuĂ©s dans la Shoah ou de son Ă©vacuation”, “chapitre trop douloureux Ă  revisiter”, Sara Davidmann a dĂ©cidĂ© de l’empoigner Ă  mains nues aprĂšs avoir dĂ©couvert cet album photo et les notes qui l’accompagnaient. Au fil des pages, l’artiste se sentait plus ou moins liĂ©e aux traits qui apparaissaient devant ses yeux, aux sourires, aux regards de personnes qu’elle ne rencontrera jamais. Elle dĂ©couvrait Ă©galement avec effroi que de nombreux visages disparaissaient des images aprĂšs la Seconde Guerre images d’archive et de sangEn mĂȘme temps que Sara Davidmann partait en quĂȘte de “traces de vie” concernant ces anonymes intimes, elle rĂ©alisait des Ɠuvres rassemblant “des reproductions des photos dĂ©couvertes, des documents et des recherches historiques”. “Elles ne montrent pas seulement l’histoire de ma famille, elles rĂ©vĂšlent Ă©galement la profonde connexion que je ressens par rapport Ă  cette histoire en tant que fille d’un survivant de la Shoah.”Face Ă  ce deuil si particulier, l’artiste a rĂ©alisĂ© des chimigrammes une technique de crĂ©ations d’images Ă  partir de procĂ©dĂ©s chimiques, sans appareil photo mĂȘlant passĂ© et prĂ©sent “Dans la chambre noire, j’ai mĂ©langĂ© mon sang au rĂ©vĂ©lateur photo afin que les tirages soient faits Ă  partir de mon sang, crĂ©ant une connexion directe entre moi-mĂȘme, le passĂ© tel qu’il est perçu Ă  travers les photos et la continuitĂ© de ma lignĂ©e. Des couches de produits chimiques et de sang, de blanchiment photographique, de dessin et de rayures sur la surface ont Ă©tĂ© utilisĂ©es simultanĂ©ment pour effacer et rĂ©vĂ©ler l’image originale.”En plus du blanchiment photo, la photographe explique avoir “utilisĂ© du feu”, un Ă©lĂ©ment “plus extrĂȘme, plus dangereux”, qu’elle ne maĂźtrisait pas toujours. Une pratique importante pour elle, descendante d’une histoire livre photo rĂ©sultant de ce projet, Mischling1, a permis Ă  Sara Davidmann de dĂ©couvrir que, tandis que certains membres de sa famille avaient Ă©tĂ© tuĂ©s Ă  Auschwitz et Theresienstadt, d’autres avaient survĂ©cu et fui Ă  Shanghai, en France ou Ă  Berlin, grĂące Ă  de faux documents. Mais plus que de simplement s’atteler Ă  son histoire personnelle, le projet a une portĂ©e universelle conclut l’artiste “Les rĂ©actions au livre ont Ă©tĂ© trĂšs puissantes. Les lecteurs ont Ă©tĂ© trĂšs Ă©mus. Ça veut dire beaucoup, pour moi, que ce travail touche les gens.”Mischling1 de Sara Davidmann est disponible aux Ă©ditions Gost voir aussi sur Konbini
Ila paru indispensable Ă  l'auteur, lui-mĂȘme dĂ©portĂ© Ă  3 ans et demi avec sa famille au camp de concentration de RavensbrĂŒck puis de Bergen-Belsen, d'octobre 1943 Ă  Cet article est une tribune libre, non rĂ©digĂ©e par la rĂ©daction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur Proposer un article » en haut de la page. **************************************************** * LA SCIENCE A L’ENDROIT ! ConfĂ©rence en ligne sur le climat. * **************************************************** === Chapitre 1 Le GIEC pour les nuls Chapitre 2 Le rĂ©chauffement climatique anthropique fait consensus Ă  97%. Vraiment ? Chapitre 3 Y a-t-il un complot pour faire taire les opposants au GIEC ? Chapitre 4 Le climat mondial se rĂ©chauffe t il ? Chapitre 5 CO2, accusĂ© levez-vous ! Chapitre 6 Contre toute logique scientifique pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numĂ©ro 1 ? === Chapitre 7 Nous notons depuis une vingtaine d’annĂ©e une augmentation des phĂ©nomĂšnes climatiques. Info ou intox ? Nous Ă©voquons ici les phĂ©nomĂšnes climatiques, comme les records de chaleur ou les intempĂ©ries catastrophiques tornade, tsunami, feu, Ă©boulement, etc., qui seraient bien plus importants qu’il y a quelques dizaines d’annĂ©es, et ce dĂ» au seul rĂ©chauffement ou variation climatique. C’est du moins l’information que l’on nous donne. Depuis dix ans environ, il n’est pas un feu de forĂȘt, comme en Californie ou en Australie, qui ne soit une rĂ©sultante du rĂ©chauffement climatique, ou un ouragan dĂ©vastateur que l’on affuble de la mĂȘme cause. Tout semble dĂ» au rĂ©chauffement ! MĂȘme en 2020 et 2021, les Ă©cologistes nous ont expliquĂ© que le Covid-19 Ă©tait un signe du rĂ©chauffement climatique ! Un article du 5 fĂ©vrier 2021 dans Les Echos 1 titre Covid le rĂ©chauffement climatique est-il Ă  l’origine du coronavirus ? Une Ă©tude parue ce vendredi 5 fĂ©vrier avance que le rĂ©chauffement climatique pourrait avoir contribuĂ© au passage du coronavirus responsable de la Covid-19 de la chauve-souris Ă  l’homme. » Tout comme le CO2 est coupable de tous les maux cf. chapitres 5 & 6, le rĂ©chauffement du climat est devenu en quelques annĂ©es la cause universelle ! Le problĂšme rĂ©side dans le fait que pour le grand public il est difficile de se faire une opinion juste de la chose, car il existe un vĂ©ritable prisme mĂ©diatique. Ainsi, la moindre intempĂ©rie fait la Une de la presse, augmentant la sensation de croissance exponentielle des phĂ©nomĂšnes climatiques graves, auxquels la cause du rĂ©chauffement climatique est appliquĂ©e Ă  chaque fois. Il y a environ 400 catastrophes naturelles de grandes ampleurs, dans le monde, par an. Il y a 30 ans, ce chiffre Ă©tait identique, mais, le journal tĂ©lĂ©visĂ© n’en relatait que peu, aujourd’hui, Ă  presque chaque Ă©dition du JT de 13H ou de 20H il est fait mention d’une de ces catastrophes
 DĂšs lors, vue Ă  hauteur d’Homme, la communication rĂ©pĂ©titive ainsi opĂ©rĂ©e modifie notre perception des choses, d’autant qu’il ne nous est matĂ©riellement impossible, Ă  titre individuel, de comptabiliser les faits. De plus, il est frĂ©quent que les informations diffusĂ©es soient parcellaires, nous montrant que ce que l’on veut bien nous montrer, ou relevant de la dĂ©sinformation en prĂ©sentant les Ă©vĂ©nements sous un certain angle
 Une preuve de ce type de dĂ©tournement d’information peut ĂȘtre mise en exergue avec un article rĂ©cent du journal LibĂ©ration repris par de nombreux autres titres. Ce journal publie un article le 27 juillet 2022 2 dont le sujet est le rĂ©chauffement des mers, et l’impact sur les coraux. A la lecture de ce papier, nous apprenons que les barriĂšres de corail meurent par milliers, la faute au rĂ©chauffement climatique. Et cette information vient conforter un discours ambiant depuis des annĂ©es. Notre cerveau Ă©tant plus sensible, pour des raisons de survie, aux mauvaises nouvelles, cet article ne fait que valider une opinion que nous tenons pour factuelle car rabĂąchĂ©e plusieurs centaines de fois par an. Vous-mĂȘmes, cher lecteur, ĂȘtes probablement convaincus de cette fin inĂ©luctable des coraux. Sauf qu’en rĂ©alitĂ© ce n’est pas le cas, du moins pas partout, en effet la plupart des grandes barriĂšres voient une augmentation de leurs coraux ! Peu de temps aprĂšs l’article de LibĂ©ration, le 3 aoĂ»t 2022, l’Institut australien des sciences marine AIMS, Ă©dite son rapport public annuel 3, et nous apprend que le nord et le centre de la Grande BarriĂšre de Corail ont enregistrĂ© leur plus grande couverture corallienne depuis 36 ans ». Cette Ă©tude porte sur l’analyse de 87 barriĂšres. Et des analyses similaires sont aussi faites dans d’autres endroits du monde. En fait, de nombreuses barriĂšres ont bien soufferts suite Ă  un rĂ©chauffement de la mer le corail a tendance alors Ă  blanchir puis Ă  mourir, mais pas dĂ» au rĂ©chauffement climatique, mais Ă  un phĂ©nomĂšne climatique bien connu El Niño qui a des cycles, et qui en 1998, 2002, 2016 et 2019 a Ă©tĂ© plus virulent. PassĂ© ces Ă©pisodes ponctuels, comme la planĂšte en connaĂźt depuis son origine, les coraux reprennent le cours de leur vie, avec certes un dĂ©lai pour se rĂ©tablir. De la mĂȘme façon, si je vous dis que les populations d’ours polaires sont en progression, cela va Ă  l’encontre de ce que vous pensiez savoir faisant Ă©chos aux nombreux articles relatant le contraire l’Homme dĂ©traque le climat avec pour consĂ©quence la disparition des ours polaires ! Ours qui sont devenus, malgrĂ© eux, un emblĂšme du climat vous vous souvenez sans doute de la cĂ©lĂšbre photo d’un ours polaire seul sur un morceau de banquise Ă  la dĂ©rive, ou de celle prĂ©sentant un ours rachitique qui soi-disant ne trouvait plus le moyen de se nourrir. Dans les deux cas, c’est le rĂ©chauffement climatique qui est incriminĂ©. Sauf que ces deux photos sont des fake » comme on dit dans la presse. Concernant la premiĂšre il s’agit d’un photo montage l’auteur expliquera qu’il voulait exprimer une idĂ©e, celle que les ours meurent Ă  cause de nous Quant Ă  la seconde, elle n’a rien Ă  voir avec le climat, puisqu’il s’agit d’un ours malade en fin de vie RĂ©sultat, pour la majoritĂ© de nos contemporains, les ours polaires sont en voie de disparition
 Et pourtant, les ours se portent trĂšs bien ! En 1970 ils Ă©taient officiellement rĂ©fĂ©rencĂ©s entre 7 000 et 8 000 individus, en 2017 le chiffre Ă©tait de 26 000, et en 2021 la barriĂšre des 30 000 a Ă©tĂ© dĂ©passĂ©e ! Avouez que cette information, dont la source est vĂ©rifiĂ©e car Ă©tablie par un rapport de Mme Crockford 4, zoologiste Ă  l’universitĂ© de Victoria Canada, qui est la spĂ©cialiste mondiale des ours polaires, change pas mal de choses quant Ă  la vision de l’impact climatique sur ces animaux. Et aussi, remet en question les flux mĂ©diatiques qui donnent un autre type d’information. Le but est ici Ă  chaque fois le mĂȘme jouer sur la charge Ă©motionnelle du public. A travers ces deux exemples, Ă©tendards Ă©cologistes, nous voyons la diffĂ©rence entre les discours mĂ©diatiques et politiques, et la rĂ©alitĂ© du terrain. Entre l’émotion et la rĂ©flexion. Au-delĂ  des coraux et des ours, il nous est fait injonction plusieurs fois par jour d’avoir peur du rĂ©chauffement climatique cause de catastrophes naturelles dont l’augmentation est le signe du dĂ©but de la fin du monde
 Alors, qu’en est-il rĂ©ellement ? Bien plus prĂ©cis que les chiffres donnĂ©s par le GIEC ou encore par les nombreux articles de presse sur le sujet, il existe un indicateur qui constitue incontestablement le meilleur reflet de la rĂ©alitĂ©. Indicateur dont curieusement, ou pas, on ne vous parle jamais, les mĂ©dias s’en faisant que trĂšs rarement l’écho. Et pour le trouver, il faut se tourner vers les assureurs ! En effet, ce sont les sociĂ©tĂ©s privĂ©es d’assurances qui disposent des meilleurs chiffres et projections concernant les phĂ©nomĂšnes climatiques naturels et leurs consĂ©quences financiĂšres. Les meilleurs data-analystes du monde, dont le rĂŽle est d’estimer la probabilitĂ© d’un risque Ă  venir, sont embauchĂ©s par les grands groupes d’assurances. Toute la rĂ©ussite de ce marchĂ©, qui pĂšse des centaines de milliards de dollars, s’appuie sur sa capacitĂ© Ă  estimer le plus justement possible les risques qui sont donc par dĂ©finition une projection potentielle. C’est une question de survie financiĂšre. Et il s’avĂšre que ces groupes Ă©ditent chaque annĂ©e des rapports, qui sont publics
 Regardons une des plus grandes sociĂ©tĂ©s de ce secteur, le groupe britannique AON, qui est un assureur et un rĂ©assureur il assure les assureurs, et qui dispose de bureaux dans plus de cent pays. Cette source est sans conteste possible la meilleure vision non partisane de ce qui se passe rĂ©ellement sur notre planĂšte. Dans son rapport 2019 cette tribune a Ă©tĂ© Ă©crite Ă  l’origine en 2020, le rapport 2021 qui donne les mĂȘmes tendances est Ă©galement disponible, AON analyse principalement le nombre total d’évĂšnements ; La mortalitĂ© induite par ces Ă©vĂ©nements ; l’activitĂ© cyclonique ; et les incendies. Or il s’avĂšre que ce rapport, que je vous invite Ă  lire, ne dĂ©note aucune variation significative par rapport aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Oui, vous avez bien lu. Ce trĂšs grand groupe international d’assurance, qui dispose des meilleures Ă©quipes en termes d’analyse du risque, qui investit en Ă©tude sur ce sujet des millions de dollars annuellement soit bien plus que ne le fera jamais le GIEC, ne dĂ©note aucune tendance manifeste Ă  la hausse des catastrophes naturelles. Ce rapport contient un graphique page 13 qui donne une compilation du nombre de catastrophes pour les USA, l’AmĂ©rique du Sud, l’EMEA Europe, Middle East & Africa et l’APAC Asia & Oceania, il en ressort les chiffres suivants en 2002 AON comptabilise 368 catastrophes naturelles, en 2005 403, en 2008 428, en 2009 379, en 2010 420, en 2014 373, en 2017 399 et en 2019 409. Comme vous le voyez, depuis vingt ans, il n’y a pas de variation significative, la moyenne Ă©tant stable Ă  environ 400. La page 16 donne une analyse des phĂ©nomĂšnes cycloniques mondiaux, sur la pĂ©riode 1990 Ă  2019. Et il s’avĂšre que leur nombre a baissĂ© ! Soit 58 en 1990, et 52 en 2019. Le rapport 2019 du Global Warming Policy Foundation que vous pouvez tĂ©lĂ©charger fait un relevĂ© des ouragans ayant frappĂ© les USA depuis 1851, et arrive Ă  la mĂȘme conclusion aucune augmentation. A titre indicatif, le rapport du GWPF qui porte sur les divers sujets du climat, et pas seulement les cyclones, est introduit par 2019 a vu la poursuite de nombreuses tendances climatiques, la plupart peu alarmantes et mĂȘme rassurantes. » Concernant les incendies de forĂȘts, une analyse des donnĂ©es satellitaires prouve une baisse de 25% de la surface brĂ»lĂ©e en 20 ans Andela et al. juin 2017 . Concernant le risque d’inondation des cĂŽtes, et de façon plus empirique, vous noterez que les prix de l’immobilier pour les biens en front de mer des pays occidentaux n’ont pas baissĂ© depuis plusieurs dĂ©cennies, bien au contraire, et que les primes d’assurance n’ont pas augmentĂ© plus que l’inflation. Le magazine Bretagne Economique » de nous apprendre que le prix de l’immobilier dans le FinistĂšre a augmentĂ© de 44% en 5 ans en ce qui concerne les biens sur la cĂŽte 4
 Or s’il existait un risque rĂ©el de montĂ©e des eaux sous un dĂ©lai court, soit une ou deux gĂ©nĂ©rations, les prix des maisons avec vue sur la mer se seraient Ă©croulĂ©s. Je vous invite Ă  vous rendre sur les sites de vente immobiliĂšre en France, Italie, Espagne, GrĂšce, USA, Australie, vous verrez que les tarifs, comme en Bretagne, des biens en front de mer sont trĂšs Ă©levĂ©s et augmentent chaque annĂ©e. De la mĂȘme façon, si un tel risque Ă©tait manifeste, les groupes d’assurances l’auraient calculĂ© et reportĂ© dans leurs tarifs qui auraient explosĂ©s. Mais ce n’est pas le cas, en ce qui concerne les primes d’assurances, vĂ©rifiez donc auprĂšs des professionnels du secteur, vous verrez qu’il n’existe aucune surprime pour un bien situĂ© sur le trait de cĂŽte. D’ailleurs, selon les professionnels de ce secteur, s’il existait un risque rĂ©el de submersion des cĂŽtes Ă  moyen terme, ils refuseraient tout simplement d’émettre des contrats pour assurer les biens en question, car le risque avĂ©rĂ© serait trop important et donc l’activitĂ© d’assurance impossible Ă  rentabiliser. Dans la mĂȘme veine, la plupart des Etats, dont la France, Ă©mettent des obligations OAT obligations assimilables du TrĂ©sor, sur des durĂ©es qui vont de 2 Ă  50 ans Selon la logique du GIEC, des emprunts Ă©mis Ă  plus de 20 ans soit un peu avant 2050, ne devraient trouver aucun preneur, puisque le risque de faillite des Etats aux catastrophes annoncĂ©es est Ă©norme, ou, Ă  minima, les taux qui est toujours indexĂ© sur la durĂ©e et le risque devraient ĂȘtre trĂšs important. Or, ce n’est pas le cas ! non seulement des OAT Ă  30 ans ou 50 ans trouvent preneurs, 100% des obligations sont trĂšs facilement vendus, mais en plus, les taux sont dans le marchĂ© sans aucune surprime. LĂ  encore, pour nombre de spĂ©cialiste du risque, l’horizon n’est pas sombre
 On peut reprocher bien des choses au marchĂ© », au systĂšme capitaliste, mais ce qui est certain c’est que ce systĂšme est trĂšs sensible aux risques et traduit directement dans la rĂ©alitĂ© du terrain d’éventuelles anticipations nĂ©gatives. Idem en ce qui concerne les cotations de sociĂ©tĂ©, les opĂ©rateurs de marchĂ© traders savent parfaitement que les risques Ă  venir sont en gĂ©nĂ©ral compris dans les cours de bourse avant les Ă©vĂ©nements
 A noter que concernant la montĂ©e des eaux, nous aborderons plus en dĂ©tail ce phĂ©nomĂšne sur la base de relevĂ©s des marĂ©graphes au chapitre suivant semaine prochaine. En conclusion de cette rapide investigation, si vous voulez vraiment connaĂźtre l’état des catastrophes naturelles, mieux vaut se tourner vers les groupes d’assurances, les groupes immobiliers, et d’une façon gĂ©nĂ©rale le marchĂ©, que vers les batailles de chiffres issus des enquĂȘtes mĂ©diatiques, ou encore de rapports scientifiques filtrĂ©s par le GIEC. Le marchĂ© paie cash » une erreur d’anticipation de risque, et surtout il n’est pas dogmatique pour le pire, mais aussi le meilleur. Soit il y a une augmentation des catastrophes et une projection dans le temps qui montre une probable continuitĂ©, soit ce n’est pas le cas. Et, pour les assureurs, pour le moment, et depuis au moins 50 ans, les donnĂ©es sont stables, aucune urgence Ă  l’horizon. Ce qui pour autant ne signifie pas que la situation sera identique ad vitam, si une aggravation systĂ©mique se fait jour, alors vous verrez vos primes d’assurances exploser, et votre magnifique maison avec vue sur mer valorisĂ©e Ă  1 € symbolique
 D’ici là
 Quant aux records de chaleurs, plusieurs choses Ă  savoir. Il est fait rĂ©guliĂšrement mention de records locaux dans diffĂ©rentes rĂ©gions ou villes, ce qui ne prĂ©sage pas de l’indice de tempĂ©rature globale. Selon diffĂ©rents organismes officiels, dont MĂ©tĂ©o France, l’annĂ©e 2019 a Ă©tĂ© mesurĂ©e comme la plus chaude enregistrĂ©e au niveau mondial depuis environ 50 ans, et bien entendu imputĂ© au rĂ©chauffement climatique. Sauf que cette annĂ©e a connu un phĂ©nomĂšne naturel, El Niño. Certains chercheurs ont retraitĂ© les donnĂ©es en retirant l’effet El Niño 5 -ce qu’aurait dĂ» faire le GIEC dans le cadre d’une dĂ©marche scientifique honnĂȘte-, et dĂšs lors, vous obtenez un gradient de tempĂ©rature tout Ă  fait normal. Donc oui, 2019 a Ă©tĂ© une annĂ©e chaude dans les faits mais en rĂ©alitĂ© pas un record car plus fraiche en moyenne que 2016, mais sans que le rĂ©chauffement climatique n’y soit pour grand-chose. Et c’est ainsi que souvent les mĂ©dias et certains scientifiques prĂ©tendent ne pas mentir. Le constat est juste, sa cause elle, bien plus discutable
 D’autre part, de 1995 Ă  2010 environ, la TempĂ©rature Moyenne Globale n’a enregistrĂ© aucune hausse significative cf. Chapitre 5. Dis autrement, sur cette pĂ©riode de 15 ans, il n’y a pas de rĂ©chauffement ce qui pour autant ne signifie pas qu’il n’y a pas de phĂ©nomĂšne naturel de variation climatique. On notera que cette stabilitĂ© thermique continue dans la troposphĂšre, Ă  cette altitude, contrairement aux prĂ©visions du GIEC, la tempĂ©rature ne connaĂźt aucune augmentation depuis 1995. Enfin, un autre Ă©lĂ©ment est apparu il y a peu, ce que l’on appelle l’influence des Ăźlots urbains ». Il s’avĂšre qu’en 2020, diffĂ©rents organismes, non rĂ©fĂ©rencĂ©s par le Giec, comme l’Institut Heartland aux USA, ont mis Ă  jour le fait qu’un nombre important de capteurs de tempĂ©rature au sol Ă©tait situĂ© en zone urbaine ou pĂ©ri-urbaine, or les zones en question sont plus chaudes. De fait, la moyenne des relevĂ©s a une tendance Ă  surĂ©valuer les tempĂ©ratures ainsi mesurĂ©es. Pour simplifier, disons que les relevĂ©s donnent une tempĂ©rature moyenne en ville, qui n’est pas celle en campagne, et qui donc n’est pas le reflet de la moyenne de tout un territoire donnĂ©. Ainsi, quand une annĂ©e est annoncĂ©e la plus chaude par exemple en France selon les capteurs, dans la rĂ©alitĂ© la moyenne est plus basse. Ce biais de calcul devrait ĂȘtre corrigĂ© depuis 2021, or ce n’est pas le cas. Concernant les incidences humaines de ces variations En 2003, la canicule a fait 19 000 morts en France, soit de la population. Bien entendu tout cela Ă©tait la faute Ă  l’HumanitĂ© polluante et au CO2. Sauf que la canicule mesurĂ©e et notifiĂ©e
 la plus meurtriĂšre en France a Ă©tĂ© celle de 1911 qui a durĂ© 70 jours du 11 juillet au 13 septembre, avec des journĂ©es Ă  plus de 40°C, un record absolu, et qui a fait 49 000 morts, soit rapportĂ©s Ă  la population d’alors quatre fois plus qu’en 2003 ! Et pourtant en 1911, mĂȘme les climato-alarmistes ne peuvent accuser les Gaz Ă  effet de serre anthropiques
 Ajoutons Ă  ces faits qu’il y a trĂšs probablement eu des Ă©pisodes encore plus chauds que 1911 dans notre Histoire, ne serait-ce que durant les deux Optimum romain et mĂ©diĂ©val. En 218 avant JC quand Hannibal traverse les Alpes guerre punique il dispose dans son armĂ©e de 40 Ă©lĂ©phants. Et cela impliquait alors plusieurs tonnes de vĂ©gĂ©taux par jour pour nourrir ces animaux, le tout au sommet des Alpes. Ce simple fait historique, nous indique clairement qu’à ce moment, il y avait une vĂ©gĂ©tation luxuriante dans les Alpes, donc une tempĂ©rature bien plus Ă©levĂ©e que celle qui y rĂšgne depuis plusieurs centaines d’annĂ©es
 Et pour autant nos ancĂȘtres ne sont pas tous morts du rĂ©chauffement climatique. A la fin du Xe siĂšcle, quand les Vikings s’installent au Groenland, ils lui donnent le nom de terre verte » car c’est alors le cas. Et les fouilles archĂ©ologiques rĂ©centes ont mis Ă  jour nombre de constructions traduisant une vie sĂ©dentaire d’agriculteur et d’éleveurs. Inutile de vous rappeler que de nos jours, il serait impossible d’y installer une colonie avec des activitĂ©s agricoles. De façon plus ponctuelle donc qui ne donne pas une tendance climatique, sachez que la tempĂ©rature la plus Ă©levĂ©e dans le monde, depuis que l’on enregistre de façon fiable cette donnĂ©e, a Ă©tĂ© enregistrĂ©e en 1913 Ă  aux USA. Ce record absolu est Ă  ce jour non battu », et, encore une fois, selon de nombreux spĂ©cialistes nos ancĂȘtres depuis 3000 ans, ont nĂ©cessairement connu plus chaud. Pour mĂ©moire, en 1913, le CO2 avait une concentration atmosphĂ©rique de contre actuellement
 Il ne s’agit ici pas de nier le fait que nous avons actuellement une lĂ©gĂšre augmentation +1°C, cf. chapitre 4 de la tempĂ©rature moyenne globale sur presque 200 ans, mais il s’agit de les mettre en perspective les faits et de ne pas faire du catastrophisme lĂ  oĂč il n’y en a pas. La variation thermique fait partie des Ă©lĂ©ments constitutif de notre planĂšte et de son climat, indĂ©pendamment du CO2 anthropique. Ainsi, au regard des relevĂ©s mondiaux, les phĂ©nomĂšnes de catastrophes naturelles, ou plus simplement les Ă©vĂ©nements climatiques majeurs, ne sont pas en augmentation sensible et ce depuis au moins plusieurs dĂ©cennies. A ne pas confondre avec le coĂ»t financier desdites catastrophes, qui lui augmente, dĂ» Ă  l’augmentation de population et Ă  l’installation de structures humaines dans des zones gĂ©ographiques Ă  risques. Concernant les tempĂ©ratures, la variation actuelle est modĂ©rĂ©e, sans impacte notoire, et dĂ©jĂ  connu Ă  de nombreuses reprises dans l’Histoire humaine. La semaine prochaine nous nous attacherons Ă  comparer les prĂ©visions du GIEC faites il y a 20 ou 30 ans, sur lesquelles les politiques se sont appuyĂ©es pour modifier nos vies, et la rĂ©alitĂ© des mesures. Jacques Laurentie IngĂ©nieur Auteur Un autre son de cloche, et Face aux miracles -Ă  paraitre-, Ă©ditions TĂ©qui 1 2 3 4 5
Maintenantdisponible sur Frais de port gratuits - Soft cover - Bruxelles : International Commission Against Concentration Camp Practices, [1952] - 1952 - First Edition. - Fine paperback copy. Particularly and surprisingly well-preserved; tight, bright, clean and especially sharp-cornered. ; 255 pages; Physical desc. : 255 p. ; 9 in. Subject: Concentration
Les professeurs du collĂšge Stanislas Ă  Paris recommandent aux futurs Ă©lĂšves de sixiĂšme de lire quelques romans choisis. Il n’est pas interdit de s’en inspirer. AprĂšs avoir publiĂ© la liste de livres Ă  lire avant l’entrĂ©e en seconde, proposĂ©e par le lycĂ©e Henri IV, et celle conseillĂ©e aux futurs Ă©lĂšves de terminale, Le Figaro vous dĂ©voile les conseils de lecture du collĂšge Stanislas Ă  l’intention de ses futurs Ă©lĂšves de sixiĂšme. La rĂ©putation de cet Ă©tablissement privĂ© catholique, situĂ© dans le 6e arrondissement de Paris, n’est plus Ă  faire. Il obtient chaque annĂ©e d’excellents rĂ©sultats au classement des lycĂ©es, au classement des collĂšges, au classement des prĂ©pas et est un habituĂ© des podiums du Concours gĂ©nĂ©ral qui rĂ©compense chaque annĂ©e les meilleurs Ă©lĂšves de premiĂšre et de terminale. » LIRE AUSSI - Les galĂšres d’Enguerrand, l’élĂšve de Saint-Cyr refusĂ© en prĂ©pa sur Parcoursup À VOIR AUSSI - LittĂ©rature un roman inĂ©dit de CĂ©line, 61 ans aprĂšs sa mort Nous avons voulu rĂ©pondre Ă  une demande des parents. Nous insistons beaucoup sur la lecture, mais les parents d’élĂšves se trouvaient parfois dĂ©munis dans leurs choix de lecture. Nous avons donc Ă©clairĂ© leur sĂ©lection», explique FrĂ©dĂ©ric Gautier, directeur du collĂšge Stanislas. Son objectif? MĂȘler goĂ»t de la lecture, entraĂźnement et dĂ©veloppement d’une culture gĂ©nĂ©rale». Une rĂ©partition par nombre de pages Les livres sont rĂ©partis selon leur nombre de pages Romans de moins de 100 pages», romans de 100 Ă  200 pages», romans de plus de 200 pages» mais aussi selon leur style CM2 classiques», CM2 lĂ©gendes», CM2 sĂ©ries». La raison? Les professeurs ont voulu rassurer les Ă©lĂšves. Mieux vaut un livre court mais qui passionne plutĂŽt qu’un livre long mais qui dissuade», rĂ©sume le directeur de l’établissement. Un rĂ©sumĂ© de chaque roman est proposĂ© aux futurs Ă©lĂšves afin de leur donner une idĂ©e du genre du livre et de son intrigue. Une liste intĂ©gralement composĂ©e de romans La liste est exclusivement composĂ©e de romans. Parmi eux, quelques classiques, tels que les Ɠuvres de Jules Verne, Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas ou encore L’üle au trĂ©sor de Robert Louis Stevenson mais aussi de multiples ouvrages sur la PremiĂšre Guerre mondiale et quelques titres sur l’Égypte ancienne ou sur des hĂ©ros de notre Histoire comme Jeanne d’Arc et Christophe Colomb. Des livres moins habituels sont Ă©galement recommandĂ©s aux jeunes Ă©lĂšves Fleur de Jade, de Park, qui aborde la CorĂ©e du XVIIĂšme siĂšcle; Jean Paul II, le roman de sa vie de Claire Astolfi, qui retrace la vie du pape, de sa jeunesse Ă  son pontificat. Pour ce dernier, il est conseillĂ© aux Ă©lĂšves de le lire accompagnĂ© par un adulte. Certains passages sur les camps de concentration peuvent heurter», prĂ©cise FrĂ©dĂ©ric Gautier. Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’une obligation. Vous ne devrez pas rĂ©aliser de fiche de lecture Ă  la rentrĂ©e. Profitez de cette liste pour dĂ©couvrir le plaisir que procure la lecture», ajoute le liste de livres conseillĂ©s aux futurs Ă©lĂšves de sixiĂšme selon le CollĂšge Stanislas ● Romans de moins de 100 pages - Le secret du dernier poilu de Catherine Cuenca 66 pages - Mon pĂšre soldat de 14-18 de Christophe Malavoy 55 pages - La vĂ©ritable histoire de Marcel soldat de la premiĂšre guerre mondiale de Pacale BouchiĂ© 45 pages - L’école perdue de Tahar Ben Jelloun 88 pages ● Romans de 100 Ă  200 pages - Adam et Thomas de Aharon Appelfeld 150 pages - Le secret du templier de Brigitte Heller-ArfouillĂšre 107 pages - Dans les pas de Toutankhamon de Philippe Nessmann 160 pages - Passager clandestin de Michael Foreman 118 pages - L’épĂ©e de Charlemagne de Margot BruyĂšre 136 pages - Mauvais garçon de Michael Morpurgo 144 pages - Victoria rĂȘve de TimothĂ©e de Fombelle 112 pages - Blanche de Castille, future reine de France, 1199-1200, de Catherine de Lasa 112 pages - Robin des Bois, de Michael Morpurgo 154 pages - Jeanne d’Arc de Robert Merle 180 pages - Les pilleurs d’église de Sophie Humann 160 pages - Le pain de la libertĂ© d’Ella Balaert 166 pages - Le chemin des collines de Jean-Claude NoguĂšs 170 pages - L’histoire d’Aman de Michael Morpurgo 155 pages - Fleur de jade de Linda Sue Park 144 pages ● Romans de plus de 200 pages - Peter et le voleur d’ombres de Dave Barry et Ridley Pearson 467 pages - Jean-Paul II, le roman de sa vie de Claire Astolfi 220 pages - Un parfum de complot de Sophie de Mullenheim 250 pages - L’élĂ©phant blanc de Charlemagne de Michel Laporte 224 pages - Sophie et la princesse des loups de Cathryn Constable 341 pages - L’invention de Hugo Cabret de Brian Selznick 530 pages - Le mystĂ©rieux cercle BĂ©nĂ©dict de Trenton Lee Stewart entre 400 et 530 pages - La vĂ©ritable histoire de NoĂ«l de Marko Leino 295 pages - Le mystĂšre de Lucy Lost de Michael Morpurgo 420 pages - La danseuse et le roi d’Anne-Marie Pol 288 pages - Georges et le Big Bang de Lucy et Stephen Hawking 283 pages - Le secret de Moonacre d’Elizabeth Goudge 336 pages - Tobie Lolness 1 et Tobie Lolness 2 de TimothĂ©e de Fombelle 344 pages ● CM2 Classiques - Les Ɠuvres de Jules Verne - Les chroniques de Narnia 7 volumes de Lewis - L’üle au trĂ©sor de Robert Louis Stevenson 411 pages - Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas ● CM2 lĂ©gendes - Achille le guerrier d’HĂ©lĂšne Montardre 64 pages - Zeus le roi des dieux d’HĂ©lĂšne Montardre 64 pages - Hercule de Robert Merle 194 pages ● CM2 SĂ©ries - Les Demoiselles chĂ©ries 3 tomes et environ 150 pages par tome Sophie de Mullenheim - Les Demoiselles de l’Empire de GwenaĂ«le Barussaud 4 tomes et 221 pages environ par tome - Les Soeurs EspĂ©rance de Sophie de Mullenheim 4 tomes et 285 pages par tome - Les Messagers de l’Alliance 5 Prodiges en GalilĂ©e et 6 la porte du Royaume de Jean-Micehl Touche 218 pages - Les messagers du temps d’Evelyne Brisou-Pellen entre 150 et 200 pages Lecamp servit aussi de lieu d'exĂ©cution de 107 rĂ©sistants. Ce taux de mortalitĂ© de 40% le place «parmi les plus meurtriers du systĂšme Soixante-dix ans aprĂšs l'ouverture en Alsace du Struthof, le seul camp de concentration nazi en territoire français, une dizaine de survivants tĂ©moignent inlassablement de leur calvaire auprĂšs des jeunes gĂ©nĂ©rations."On voulait survivre pour raconter ce qu'avaient subi nos camarades. On savait pourquoi on Ă©tait lĂ , on Ă©tait des rĂ©sistants", explique calmement Jean Villeret, 88 ans, qui fut internĂ© de juillet Ă  septembre 1944 au camp du Struthof-Natzweiler, Ă  environ 60 km de Strasbourg, dans une Alsace alors annexĂ©e Ă  l'Allemagne hitlĂ©rienne."Je suis revenu ici plus de cent fois. A chaque fois, j'ai l'impression de revivre ma jeunesse", explique ce vieil homme dynamique, qui aprĂšs le Struthof passa prĂšs de huit mois Ă  Dachau. Aujourd'hui, il accompagne frĂ©quemment des groupes scolaires sur le site alsacien, dĂ©sormais dotĂ© d'un musĂ©e consacrĂ© aux horreurs du nazisme. A chaque fois, l'ancien rĂ©sistant revĂȘt son pyjama de dĂ©portĂ©. A chaque fois, il ressent "de la tristesse vis-Ă -vis de nos camarades qui ne sont plus lĂ ".Chaque annĂ©e, fin juin, les survivants reviennent au Struthof, sur ce coteau verdoyant des Vosges oĂč ils ont connu la faim, le froid, les coups et la prĂ©sence quotidienne de la mort. Ils participent Ă  une veillĂ©e funĂšbre et Ă  une cĂ©rĂ©monie commĂ©morative, en mĂ©moire des personnes, dont 20% de Juifs, qui y furent dĂ©portĂ©es et des qui y sont morts."Nous nous inclinons sur la tombe de ceux qui n'ont pas de tombe", a dĂ©clarĂ© dimanche au nom du gouvernement, lors de cette cĂ©rĂ©monie, le ministre des CollectivitĂ©s territoriales Philippe Richert, par ailleurs prĂ©sident de la rĂ©gion Alsace. "La mĂ©moire, aussi fragile soit-elle, est notre victoire. C'est la victoire sur l'oubli et les forces de la mort", a-t-il dit, soulignant que "votre parole est le meilleur vaccin qui soit contre les assauts sans cesse rĂ©pĂ©tĂ©s du nĂ©gationnisme et du rĂ©visionnisme".Pour entretenir ce souvenir, plusieurs rescapĂ©s ont prĂȘtĂ© cette annĂ©e leur concours Ă  un projet artistique qui interroge, via des installations vidĂ©o, les liens entre leurs tĂ©moignages et le prĂ©sent. Cette oeuvre-exposition, intitulĂ©e "Les yeux mĂȘlĂ©s", est Ă  voir sur place jusqu'au 2 octobre."Je suis arrivĂ© ici le 19 novembre 1943, j'Ă©tais pieds nus dans la neige, je m'en rappelle encore", se remĂ©more Jean Boudias, qui avait alors 17 ans."On avait faim, on avait froid. On Ă©tait vivant le matin, on pouvait ĂȘtre mort le soir. Chaque jour Ă©tait un combat pour survivre", renchĂ©rit Jean 40% des prisonniers du camp du Struthof-Natzweiler ont Ă©tĂ© tuĂ©s, principalement par les conditions infernales de vie et de travail. Le camp a Ă©galement Ă©tĂ© pourvoyeur de plusieurs centaines de cobayes pour les expĂ©rimentations que trois mĂ©decins de l'universitĂ© allemande de Strasbourg menaient sur les gaz de combat et le typhus. Un mĂ©decin allemand, le Dr Hirth, a aussi fait exĂ©cuter dans la petite chambre Ă  gaz du camp 86 Juifs et Juives venus d'Auchwitz, pour se constituer une "collection anatomique".A partir de dĂ©but septembre 1944, le Struthof est Ă©vacuĂ© par les nazis environ prisonniers partent pour Dachau, en BaviĂšre. Lorsque les AmĂ©ricains arrivent dans les Vosges, le 23 novembre 1944, ils dĂ©couvrent des baraques et miradors vides. Campsde concentration. ‎‎ ‎Camps de concentration.‎ All books of this bookseller 5 book(s) with the same title PDF ‎Office français d'Ă©dition.1946.In-8 demi-reliĂ© avec bandeau de cuir.Photos. ‎ Au nom de tous les miens 1981, de Robert EnricoFilm basĂ© sur l’autobiographie de Martin Gray rĂ©digĂ©e par l’historien Max Gallo, Au nom de tous les miens relate l’histoire de cette famille juive de Varsovie dĂ©portĂ©e sauf le pĂšre au camp de Treblinka. Martin Gray arrivera Ă  s’en Ă©chapper, rejoindra l’armĂ©e soviĂ©tique avant d’immigrer vers les USA. MalgrĂ© quelques libertĂ©s prises avec la vĂ©ritĂ© qui se trouvaient dĂ©jĂ  dans le bouquin, le film est surtout une vraie leçon de survie. Shoah 1985, de Claude LanzmannAncien rĂ©sistant français, journaliste et juif athĂ©e, Claude Lanzmann a sans doute produit l’un des documentaires les plus fournis sur la Shoah et la dĂ©portation dans les camps de la mort par les nazis. Long de neuf heures et demi, son film a nĂ©cessitĂ© 350 heures de prises de vues, rĂ©alisĂ©es entre 1974 et 1981. Parmi les personnes interviewĂ©es, on retrouve plusieurs survivants d’Auschwitz. Au revoir les enfants 1987, de Louis MalleLion d'or 1987 Ă  la Mostra de Venise, sept CĂ©sars dont celui du meilleur film et du meilleur rĂ©alisateur, Au revoir les enfants se base sur des souvenirs d'enfance du rĂ©alisateur, qui Ă©tait avec son frĂšre au collĂšge d'Avon prĂšs de Fontainebleau. Le film raconte l'histoire de trois enfants juifs cachĂ©s par un prĂȘtre catholique dans une Ă©cole. Les enfants sont dĂ©portĂ©s Ă  Auschwitz et le PĂšre Jean Ă  revoir les enfants La liste de Schindler 1993, de Steven SpielbergOn ne pouvait pas passer Ă  cĂŽtĂ© du chef d’oeuvre de Steven Spielberg. TournĂ© en noir et blanc Ă  l’xception de six scĂšnes, il retrace le parcours Ă©tonnant d’Oskar Schindler, industriel allemand, membre du parti nazi, qui sauvera plus de 1100 juifs de la mort en les engageant dans ses usines. Le film et Spielberg rĂ©aliseront avec raison le grand chelem en raflant tous les prix importants aux BAFTA, aux Golden Globes et aux Oscars en Liste de Schindler La vie est belle 1997, de Roberto BenigniRoberto Begnini rĂ©ussit la gageure de mĂȘler fable poĂ©tique et histoire tragique, avec l’histoire de ce pĂšre dĂ©portĂ© avec son fils qui lui fait croire qu’ils figurent au casting d’un grand jeu dont le but final serait de gagner un char d’assaut. CĂ©sar du meilleur film Ă©tranger en 1999.+ Double page sur les 70 ans de la libĂ©ration d'Auschwitz Ă  lire dans L'Avenir de ce mardi, sur tablette, smartphone ou PC Bordeldans le camp de concentration de Gusen, en Autriche. Durant la Seconde Guerre mondiale, l' Allemagne nazie crĂ©e des bordels dans les camps de concentration (en allemand : Lagerbordell) pour inciter les prisonniers Ă  collaborer. Mais ces Ă©tablissements sont utilisĂ©s principalement par des kapos, c'est-Ă -dire des prisonniers Citation concentration DĂ©couvrez une citation concentration - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase concentration issus de livres, discours ou entretiens. Une SĂ©lection de 30 citations et proverbes sur le thĂšme concentration. 30 citations > Citation de Henry David Thoreau n° 174092 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesLors d’un danger, la pensĂ©e magique surgit et donne Ă  croire que, par une intense concentration, la conscience a le pouvoir de modifier le rĂ©el. Alors tu dĂ©penses une Ă©nergie folle pour maintenir la conversation. Un mot de cet officier en uniforme devant l’homme nu et tout va se terminer lĂ , toutes les espĂ©rances, et mĂȘme toute l’existence. Les enfants de Cadillac 2021 de François NoudelmannRĂ©fĂ©rences de François Noudelmann - Biographie de François NoudelmannPlus sur cette citation >> Citation de François Noudelmann n° 173575 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesCe qui fait de Baptiste un vrai garçon, un garçon exceptionnel, c’est qu’il n’a besoin de rien pour en ĂȘtre un. À moi, cela demande une concentration permanente. Je dois toujours bien penser Ă  mettre une intention de garçon, de ce que j’imagine ĂȘtre un garçon, dans chaque phrase, chaque geste, chaque idĂ©e, parce que je vis dans la peur d’ĂȘtre dĂ©masquĂ© et cette peur est d’autant plus difficile Ă  maĂźtriser que je n’ai qu’une idĂ©e grossiĂšre de ce que doit dire, faire ou penser un vrai garçon. Un jour ce sera vide 2020 de Hugo LindenbergRĂ©fĂ©rences de Hugo Lindenberg - Biographie de Hugo LindenbergPlus sur cette citation >> Citation de Hugo Lindenberg n° 173336 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesQuand les quotidiens ont dĂ©cidĂ© de ne plus publier le nombre des contagions sur leur page d’accueil, j’ai Ă©prouvĂ© un sentiment de mĂ©contentement et de trahison. J’ai commencĂ© Ă  en consulter d’autres. Dans la contagion, l’information transparente n’est pas un droit c’est une prophylaxie essentielle. Plus un Susceptible est informĂ© – sur les chiffres, les lieux, la concentration de patients dans les hĂŽpitaux –, plus son attitude sera appropriĂ©e au contexte. Contagions 2020 de Paolo GiordanoRĂ©fĂ©rences de Paolo Giordano - Biographie de Paolo GiordanoPlus sur cette citation >> Citation de Paolo Giordano n° 168263 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 470 votesNous pourrions imaginer un univers qui ne serait que vrai, sans que la moindre idĂ©e de beautĂ© ne vienne l'effleurer. Ce serait un univers uniquement fonctionnel oĂč se dĂ©ploieraient des Ă©lĂ©ments indiffĂ©renciĂ©s, uniformes, qui se mouvraient de façon absolument interchangeable. Nous aurions affaire Ă  un ordre de robots » et non Ă  celui de la vie. De fait, le camp de concentration du XXe siĂšcle nous a fourni de cet ordre » une image monstrueuse. Cinq mĂ©ditations sur la beautĂ© 2006 de François ChengRĂ©fĂ©rences de François Cheng - Biographie de François ChengPlus sur cette citation >> Citation de François Cheng n° 166932 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesJ'aime aussi Ă©crire les conversations, de longs dialogues dans lesquels se mĂȘlent les mots prononcĂ©s et tout ce qui n'est pas dit mais se dĂ©chiffre entre les lignes. Mais, lĂ  encore, il faut savoir rester mesurĂ©, mĂȘme si ce n'est pas ma pente naturelle. Lire de la poĂ©sie m'aide Ă  cela ne pas trop Ă©crire, rester sobre, chercher la concentration, la compression, comme font les poĂštes. Portrait de Norman Rush, le romancier des utopies, TĂ©lĂ©rama, le 03/09/2015 de Norman Rush RĂ©fĂ©rences de Norman Rush - Biographie de Norman Rush Plus sur cette citation >> Citation de Norman Rush n° 165145 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesTout comme celui qui, dans un camp de concentration, a survĂ©cu mois aprĂšs mois et s'est habituĂ©, et enregistre froidement l'horreur qu'Ă©prouvent les nouveaux arrivants. La perception qu'il en a est anesthĂ©siĂ©e, comme celle qu'il a des morts et des meurtres quotidiens. Tous les textes des survivants tĂ©moignent de cette anesthĂ©sie, qui rĂ©duit les fonctions vitales, induit un comportement indiffĂ©rent et sans scrupule, banalise le gaz et les fours. [...] Les accusĂ©es me donnaient l'impression d'ĂȘtre encore prisonniĂšres, et pour toujours, de cette anesthĂ©sie, d'y ĂȘtre comme Liseur 1996 de Bernhard SchlinkRĂ©fĂ©rences de Bernhard Schlink - Biographie de Bernhard SchlinkPlus sur cette citation >> Citation de Bernhard Schlink n° 163650 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesJe ne voyais pas pourquoi il me fallait peiner Ă  l'Ă©cole, tout comme plus tard je n'eus pas la concentration nĂ©cessaire pour faire des Ă©tudes et obĂ©ir Ă  une discipline de vie et de travail. Il y avait toujours quelque chose qui me retenait. Je dĂ©viais toujours. En fait je n'ai pas fui les mariages et les emplois, j'ai simplement dĂ©viĂ©. Je ne pouvais vivre qu'en transit, ou bien entre deux chaises, comme on dit. DĂšs que j'Ă©tais installĂ© dans un appartement ou un emploi, les choses perdaient leur saveur. Je connaissais tout d'avance, et ce monde connu s'Ă©tendait devant moi comme un dĂ©sert. Comme je m'ennuyais ! Chien 1988 de Paul NizonRĂ©fĂ©rences de Paul Nizon - Biographie de Paul NizonPlus sur cette citation >> Citation de Paul Nizon n° 163199 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesEt de tous ces morts, les plus chanceux furent certainement les 850 premiers. La chambre Ă  gaz est l'unique point de charitĂ© du camp de concentration. La Storia 1974 de Elsa MoranteRĂ©fĂ©rences de Elsa Morante - Biographie de Elsa MorantePlus sur cette citation >> Citation de Elsa Morante n° 162227 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesLa chambre Ă  gaz est l'unique point de charitĂ© du camp de concentration. La Storia 1974 de Elsa MoranteRĂ©fĂ©rences de Elsa Morante - Biographie de Elsa MorantePlus sur cette citation >> Citation de Elsa Morante n° 162226 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesSans partager intĂ©gralement les phobies de sa fille et de son gendre, elle Ă©tait tout de mĂȘme d'accord avec eux pour reconnaĂźtre que nous Ă©tions une espĂšce en voie d'extinction. Nous avions peur et nos peurs Ă©taient aussi multiples et insidieuses que les menaces elles-mĂȘmes. Nous avions peur des nouvelles technologies, du rĂ©chauffement climatique, de l'Ă©lectrosmog, des parabĂšnes, des sulfates, du contrĂŽle numĂ©rique, de la salade en sachet, de la concentration de mercure dans les ocĂ©ans, du gluten, des sels d'aluminium, de la pollution des nappes phrĂ©atiques, du glyphosate, de la dĂ©forestation, des produits laitiers, de la grippe aviaire, du diesel, des pesticides, du sucre raffinĂ©, des perturbateurs endocriniens, des arbovirus, des compteurs Linky, et j'en passe. Quant Ă  moi, sans bien comprendre encore qui voulait nous faire la peau, je savais que son nom Ă©tait lĂ©gion et que nous Ă©tions contaminĂ©s. J'endossais des hantises qui n'Ă©taient pas les miennes mais qui frayaient sans peine avec mes propres terreurs enfantines. Sans Arcady, nous serions morts Ă  plus ou moins brĂšve Ă©chĂ©ance, parce que l'angoisse excĂ©dait notre capacitĂ© Ă  l'Ă©prouver. Il nous a offert une miraculeuse alternative Ă  la maladie, Ă  la folie, au suicide. Il nous a mis Ă  l'abri. Il nous a dit N'ayez pas peur. »Arcadie 2018 de Emmanuelle Bayamack-TamRĂ©fĂ©rences de Emmanuelle Bayamack-Tam - Biographie de Emmanuelle Bayamack-TamPlus sur cette citation >> Citation de Emmanuelle Bayamack-Tam n° 161194 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 470 votesLe marin Ă©jectĂ© est un marin qui a manquĂ© de concentration. Un vieux dicton dit Une main pour l'homme, une main pour le bateau. » Il dit juste. Au cours d'une manƓuvre ou d'un dĂ©placement sur le pont, on doit toujours veiller Ă  avoir une prise Ă  sa portĂ©e, parce qu'il est presque impossible qu'un paquet de mer puisse la faire du large de Eric TabarlyRĂ©fĂ©rences de Eric Tabarly - Biographie de Eric TabarlyPlus sur cette citation >> Citation de Eric Tabarly n° 153899 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesJe ne suis pas surpris qu'il soit Ă  la hauteur. Ce que j'ai vu et dĂ©couvert dans sa campagne, c'est son Ă©norme concentration, sa connaissance des dossiers, et son obsession Ă  ne pas faire de prĂ©sident ne devrait pas dire ça... 2016 de GĂ©rard Davet et Fabrice Lhomme de Manuel VallsRĂ©fĂ©rences de Manuel Valls - Biographie de Manuel VallsPlus sur cette citation >> Citation de Manuel Valls n° 150838 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesPar une concentration plus forte, j'aurai des poĂšmes sublimes, des monuments Ă©ternels et toute la matiĂšre sera pĂ©nĂ©trĂ©e des vibrations de ma cithare !La Tentation de Saint Antoine 1874 de Gustave FlaubertRĂ©fĂ©rences de Gustave Flaubert - Biographie de Gustave FlaubertPlus sur cette citation >> Citation de Gustave Flaubert n° 145102 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesElle a appris cela avec patience la respiration de la dormeuse. Cela demande une grande concentration, une application de chaque instant, mais maintenant elle y de mariĂ© 2009 de Pierre LemaitreRĂ©fĂ©rences de Pierre Lemaitre - Biographie de Pierre LemaitrePlus sur cette citation >> Citation de Pierre Lemaitre n° 139087 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesNous ne sanctifions pas nos gestes mais nos gestes nous sanctifient. RĂ©pĂ©tition, concentration, obsession... rien de grand ne s'est jamais accompli hors de cette triade c'est la dĂ©finition mĂȘme de l' MusĂ©e national 2000 de CĂ©cile GuilbertRĂ©fĂ©rences de CĂ©cile Guilbert - Biographie de CĂ©cile GuilbertPlus sur cette citation >> Citation de CĂ©cile Guilbert n° 129620 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesJe ne me sens toujours pas intĂ©grĂ© dans la vie normale. Les camps de concentration m'ont rendu prĂ©maturĂ©ment blasĂ©, m'ont fait perdre tout sentiment violent de peur, d'amour ou de du brouillard 2001 de Giuseppe Mustacchi, dit Georges MoustakiRĂ©fĂ©rences de Giuseppe Mustacchi, dit Georges Moustaki - Biographie de Giuseppe Mustacchi, dit Georges MoustakiPlus sur cette citation >> Citation de Giuseppe Mustacchi, dit Georges Moustaki n° 124385 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesDĂšs mon enfance je l'ai Ă©vitĂ©e, la masse, j'ai dĂ©testĂ© la foule, le rassemblement de gens, cette concentration de grossiĂšretĂ© et d'Ă©tourderie et de mensonge. Autant nous devrions aimer chacun en particulier, me dis-je, autant nous dĂ©testons la anciens 1985 de Thomas BernhardRĂ©fĂ©rences de Thomas Bernhard - Biographie de Thomas BernhardPlus sur cette citation >> Citation de Thomas Bernhard n° 88649 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesDans les camps de concentration nazis, les plus aptes Ă  survivre Ă©taient les prisonniers qui avaient une tĂąche Ă  remplir aprĂšs leur un sens Ă  sa vie avec la logothĂ©rapie 1988 de Viktor FranklRĂ©fĂ©rences de Viktor Frankl - Biographie de Viktor FranklPlus sur cette citation >> Citation de Viktor Frankl n° 85906 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 470 votesLes conclusions tirĂ©es des expĂ©riences vĂ©cues dans les camps de concentration prouvent que l'homme peut un sens Ă  sa vie avec la logothĂ©rapie 1988 de Viktor FranklRĂ©fĂ©rences de Viktor Frankl - Biographie de Viktor FranklPlus sur cette citation >> Citation de Viktor Frankl n° 85899 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votes< 2Votre commentaire sur ces citations Dictionnaire des citations en C + ThĂšmes populaires + Autres belles citations et proverbes sur concentration Toutes les citations sur concentration Citations concentration Citation sur concentration Citations courtes concentration PoĂšmes concentration Proverbes concentration Etendez votre recherche avec le dictionnaire des dĂ©finitions DĂ©finition mot Concentration - DĂ©finition de concentration - Approchant concentrateAnglaisconcentrateThĂšmes populairesCitations d'amour Citations sur l'amour Citations sur l'amitiĂ© Citations sur la vie Citations sur le bonheur Citations sur les femmes Citations sur le couple Citations sur la sagesse Citations sur la tristesse Citations sur la mort Citations sur la nature Citations sur l'absence Citations sur le manque Citations sur l'enfance
LeStruthof sera le premier camp de concentration découvert par les Alliés dans leur avancée vers l'Ouest, en novembre 1944. Mais lorsque les Américains arrivent devant la double rangée de
Livres PubliĂ© le 09/09/17 mis Ă  jour le 08/12/20 Partager © NORMAND/Leextra via Leemage Berlin 1945, un bunker, la Pologne, les camps de concentration
 Pour son premier roman, “Ces rĂȘves qu’on piĂ©tine”, SĂ©bastien Spitzer n’a pas cherchĂ© la facilitĂ©. Et derriĂšre la grande Histoire, se niche une fiction autobiographique
 Dans l’hĂŽtel particulier appartenant Ă  sa grand-mĂšre, au cƓur du 16e arrondissement parisien, il n’y avait pas de livres – la richesse n’est donc pas forcĂ©ment synonyme de culture
 En revanche, on rappelait volontiers que Maurice Leblanc, le crĂ©ateur d’ArsĂšne Lupin, et la Belle OtĂ©ro y avaient sĂ©journĂ©. SĂ©bastien Spitzer y a passĂ© son enfance et sa jeunesse, entre sa mĂšre, sa grand-mĂšre et son jeune frĂšre Romain, devenu directeur gĂ©nĂ©ral chez Givenchy. Du pĂšre, on ne parlait guĂšre. Ce grand absent faisait alors de nombreux sĂ©jours en prison, escroc un jour, escroc toujours
 Aujourd’hui encore, cet homme de l’ombre reste la faille principale de SĂ©bastien Spitzer, qui ne cache pas son trouble en l’évoquant. Et va jusqu’à confier qu’à sa façon, son premier roman, Ces rĂȘves qu’on piĂ©tine, parle de lui. Cette fiction est pourtant Ă  mille lieues de l’autobiographie. Elle se dĂ©roule en 1945, dans un bunker berlinois, en compagnie de Magda Goebbels et de ses enfants, mais aussi sur les routes des camps de concentration, avec la jeune et mutique Ava. La fillette, Ă  peine sauvĂ©e de la mort, tient serrĂ©es entre ses mains les lettres d’un certain Richard FriedlĂ€nder, le pĂšre oubliĂ© de Magda Goebbels. C’est lĂ , dans cette liasse de papiers, que se cache une clĂ© du livre. Le romancier a inventĂ© ces lettres que Richard FriedlĂ€nder Ă©crivit Ă  sa fille, faisant de cet homme mystĂ©rieux un hĂ©ros en creux ». Une façon de brouiller les pistes et de se sentir libre d’écrire ce qu’il voulait. “Je savais que je ne devais pas trahir leur mĂ©moire” Vous savez, prĂ©cise-t-il, lorsque j’étais en train d’écrire, je suis allĂ© souvent marcher au MĂ©morial de la Shoah, et les murs oĂč sont inscrits les noms des morts Ă©taient pour moi comme des garde-fous. Je savais que je ne devais pas trahir leur mĂ©moire. » Emu, il parle de fiction encapsulĂ©e dans l’Histoire », puis se met Ă  sourire en affirmant qu’il a pris conscience tout rĂ©cemment que ce sont les initiales de son nom. Un ami l’a calmĂ© en lui faisant remarquer que c’était pareil pour Steven Spielberg – l’humour trĂšs noir
 du hasard. La quĂȘte des origines est donc le ferment de son travail d’écrivain dĂ©butant. Auparavant, SĂ©bastien Spitzer fut journaliste, Ă  Jeune Afrique en particulier, avant de parcourir le Proche et le Moyen Orient. Aujourd’hui, il vient de reprendre la route des reportages, travaille pour des maisons de production audiovisuelle, aprĂšs deux longues annĂ©es passĂ©es enfermĂ© chez lui, entre son ordinateur et ses notes. Une obsession qui l’a laissĂ© des nuits entiĂšres sans dormir, mais il ne regrette rien. A 12 ans dĂ©jĂ , je savais que je deviendrai, un jour, Ă©crivain ». Il a 47 ans aujourd’hui, et termine un second livre sur le thĂšme de
 l’argent. En attendant, Ces rĂȘves qu’on piĂ©tine recevra ce week-end Ă  Nancy, lors du festival Le Livre sur la Place, le prix Stanislas, qui rĂ©compense le meilleur premier roman de la rentrĂ©e littĂ©raire ». Il est aussi l’un des cinq livres finalistes du prix Fnac, dont le laurĂ©at sera connu le 14 septembre 2017. A lire Ces rĂȘves qu’on piĂ©tine, de SĂ©bastien Spitzer, Ă©d. de l’Observatoire, 304 p., 20 €. Premier roman Ă©crivain français RentrĂ©e littĂ©raire Édition SĂ©bastien Spitzer Partager Contribuer Sur le mĂȘme thĂšme Drancy- un camp de concentration trĂšs ordinaire - Maurice Rajsfus - VĂ©ritable antichambre des camps d’extermination nazis, le camp de Drancy fut le site de trois annĂ©es de terreur et de violences orchestrĂ©es par la Gestapo, mises en Ɠuvre par la police française. D’aoĂ»t 1941 Ă  aoĂ»t 1944, 67 000 Juifs de France ont transité par le camp de Drancy.
ï»żUn documentaire sur les camps de concentration retrace l'histoire des carnets de recettes des dĂ©portĂ©s DR DR HISTOIRE - Ce sont des chuchotements. Dans ces murmures, on entend parler beurre par ci, estragon par lĂ , chocolat et fraises aussi. Ces mots bas Ă©changĂ©s dans le dos des tortionnaires ont Ă©tĂ© consignĂ©s par Ă©crit dans des carnets. De curieux objets qui avaient Ă©tĂ© oubliĂ©s de la grande Histoire mais cachĂ©s et prĂ©cieusement conservĂ©s par les familles des victimes des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale. La documentariste Anne Georget leur a consacrĂ© un documentaire passionnant,Les Festins Imaginaires, diffusĂ© ce jeudi 5 novembre sur la chaĂźne cĂąblĂ©e PlanĂšte +. Ce documentaire est Ă©galement disponible en DVD. Pour supporter la faim, la douleur, le dĂ©sespoir, la peur, l'Ă©loignement de la famille et la mort tout autour de soi, certains imaginaient un petit beurre qu'on trempe dans du chocolat fondu, d'autres une tarte aux fraises au sirop, d'autres encore une choucroute, un gĂąteau de pommes de terre ou un ragoĂ»t d'huĂźtres. De Birkenau Ă  Potma Ukraine en passant par Kawazaki Japon, des hommes et des femmes vont prendre la plume pour conserver ces recettes Ă©changĂ©es Ă  couvert. Pourquoi? VoilĂ  la question Ă  laquelle Anne Georget essaie de rĂ©pondre. Psychanalystes, neurologue, Ă©crivain, chef Ă©toilĂ©, philosophe et historiens apportent leur Ă©clairage sur ce "rĂ©flexe" qui semble universel. Dans les camps, les personnes qui tentent de survivre doivent faire face Ă  un chaos qui les dĂ©shumanisent. PrivĂ©s de nourriture, se voyant maigrir, ils sont dĂ©possĂ©dĂ©s de leur corps. Carnet de Warren Stewart Ă  Kawazaki "Il est sans doute difficile d’admettre, pour des non-initiĂ©s, Ă©crivait Jean Baumel, rĂ©sistant dĂ©portĂ© Ă  Auschwitz, l’importance primordiale que revĂȘtaient dans les camps de concentration les recettes de cuisine ou de pĂątisserie ; mais, lorsque nous avions digĂ©rĂ© un canard thĂ©orique aux oranges ou un excellent cassoulet abstrait, nous avions moins faim, c’est un fait". Carnet de Marcel Letertre Floha Calmer la faim, c'Ă©tait aussi rĂ©sister. RĂ©sister aussi politiquement car pour Ă©crire ces recettes, il fallait voler du papier ou du tissu et des stylos. Si ces carnets Ă©taient trouvĂ©s, les auteurs risquaient gros. Contre ce triomphe de l'imagination, les tortionnaires ne pouvaient rien. Carnet de Vera Bekzadian au goulag de Potma Ces carnets permettaient aussi de passer un bon moment, de crĂ©er des liens d'amitiĂ©s. Comme le rappelle un philologue dans le documentaire, le mot recette vient du verbe latin recevoir. La recette est reçue de quelqu'un qui l'a lui-mĂȘme reçue. C'est un cycle infini qui nous inscrit dans une lignĂ©e. Face Ă  la destruction, Ă  l'holocauste, Ă  un systĂšme qui voulait dĂ©truire des personnes, leur culture et leur monde, ces recettes ont Ă©tĂ© comme des bouĂ©es de sauvetage. Une rĂ©sistante française avoue, "la solidaritĂ©, l'amitiĂ©, tout cela nous a permis de revenir". Carnet d'Edith Combus Ravensbruck

Sonlivre La Grande Grippe, reconnu Meilleur livre de l’annĂ©e par l’AcadĂ©mie nationale des sciences des États-Unis, est considĂ©rĂ© comme l’ouvrage de rĂ©fĂ©rence sur la grippe espagnole. VĂ©ritable best-seller international, il est une

AprĂšs la dĂ©faite allemande de la bataille de Moscou en dĂ©cembre 1941 et l'entrĂ©e en guerre des États-Unis le 11 dĂ©cembre 1941, les autoritĂ©s allemandes comprirent que la guerre serait longue. Pour faire face Ă  la pĂ©nurie aiguĂ« de main-d'Ɠuvre et Ă  la nĂ©cessitĂ© de produire des armes, des machines, des avions et des bateaux pour remplacer les pertes allemandes, la SS crĂ©a davantage d'entreprises et signa des contrats avec des entreprises publiques et privĂ©es pour produire des biens et fournir de la main d'Ɠuvre aux industries liĂ©es au secteur de l'armement. Un exemple bien connu de coopĂ©ration entre la SS et le secteur privĂ© est celui de la sociĂ©tĂ© Farben qui installa une usine de caoutchouc synthĂ©tique Ă  Auschwitz III Buna-Monowitz. AU SERVICE DE L'EFFORT DE GUERRE ALLEMAND L'incarcĂ©ration d'un nombre croissant de personnes dans les camps de concentration permis de maintenir une main d'Ɠuvre abondante, mĂȘme si la brutalitĂ© Ă  l'intĂ©rieur des camps rĂ©duisait le nombre de travailleurs disponibles. Les chambres Ă  gaz, ainsi que d'autres moyens, permettaient "d'Ă©radiquer" les prisonniers qui n'Ă©taient plus en mesure de travailler. Des centaines de sous-camps furent créées pour chaque camp de concentration entre 1942 et 1944. Ces sous-camps Ă©taient situĂ©s prĂšs des usines, ou prĂšs des lieux d'extraction de matiĂšres premiĂšres. Ainsi Wiener Neudorf, un camp annexe de Mauthausen créé en 1943, Ă©tait situĂ© prĂšs d'une usine d'aviation Ă  l'est de Vienne; Sosnowitz, un camp satellite d'Auschwitz III Buna-Monowitz, fut Ă©tabli prĂšs d'une mine de charbon ; dans des usines souterraines Ă  Dora-Mittelbau, les prisonniers produisaient des missiles dans des conditions Ă©pouvantables. Les autoritĂ©s centrales SS tentĂšrent de convaincre les commandants des camps de maintenir en vie les prisonniers dans le seul but de servir l'effort de guerre. Peu de responsables prirent ces instructions au sĂ©rieux et aucun ne se soucia de changer la culture meurtriĂšre des camps. EVACUATIONS ET EXPERIENCES MEDICALES Pendant la derniĂšre annĂ©e de la guerre, alors que les forces allemandes Ă©taient repoussĂ©es Ă  l'intĂ©rieur desFs frontiĂšres du Reich, les populations des camps de concentration juives et non-juives subirent des pertes catastrophiques Ă  cause de la famine, du froid, des maladies et des mauvais traitements. Les nazis, qui ne voulaient pas que les prisonniers soient libĂ©rĂ©s par les AlliĂ©s, les firent Ă©vacuer des camps de concentration. SurveillĂ©s par des gardiens SS, ils furent Ă©vacuĂ©s par marches forcĂ©es Ă©galement appelĂ©es marches de la mort dans le froid hivernal, sans nourriture, abri ou vĂȘtements appropriĂ©s. Les gardiens SS avaient pour instruction de tirer sur tous ceux qui ne pouvaient plus avancer. D'autres prisonniers furent Ă©vacuĂ©s par camions ouverts ainsi livrĂ©s au froid mortel de l'hiver. Durant cette pĂ©riode, les camps de concentration servirent de cadre Ă  d'effroyables expĂ©riences mĂ©dicales, souvent mortelles, exercĂ©es sur les prisonniers sans leur consentement. A Dachau, par exemple, des scientifiques allemands menĂšrent des expĂ©riences sur des dĂ©tenus pour dĂ©terminer le temps de survie d'un homme en cas de rĂ©duction de la pression de l'air ou dans de l'eau glacĂ©e. Le but Ă©tait d'amĂ©liorer les connaissances sur la survie en altitude pour l'aviation allemande. A Sachsenhausen, diverses expĂ©riences furent conduites sur des prisonniers pour trouver des vaccins contre des maladies contagieuses mortelles. A Auschwitz III, le mĂ©decin SS Josef Mengele mena des expĂ©riences sur des jumeaux afin de trouver un moyen d'accroĂźtre la population allemande en sĂ©lectionnant des couples qui donneraient naissance Ă  des jumeaux. Ces expĂ©riences criminelles et meurtriĂšres Ă©taient pour la plupart fondĂ©es sur des doctrines pseudo-scientifiques et sur des fantasmes racistes. LIBERATION En 1944-1945, les armĂ©es alliĂ©es libĂ©rĂšrent les camps de concentration. Le taux de mortalitĂ© dans les camps resta trĂšs Ă©levĂ© pendant les semaines qui suivirent la libĂ©ration car de nombreux dĂ©tenus Ă©taient trop affaiblis pour survivre. Selon les rapports de la SS, il restait plus de 700 000 dĂ©tenus dans les camps en janvier 1945. Selon les estimations, la moitiĂ© des dĂ©cĂšs survenus entre 1933 et 1945 eurent lieu durant la derniĂšre annĂ©e de la guerre. Toutest dans le flou », a estimĂ© l'historien, qui renvoie aux rĂ©cents travaux de RaphaĂ«l Toledano, auteur d'une thĂšse, laurĂ©ate du prix de la Fondation Auschwitz et d'un documentaire sur la

Les 20 films ayant pour thĂ©matique camp de concentrationAfficher tous les films meilleurs films prochainement en salles en DVD / VOD 16. Mon FĂŒhrer Mein FĂŒhrer - Die wirklich wahrste Wahrheit ĂŒber Adolf Hitler ComĂ©die 1h 35min AnnĂ©e de production 2007 De Dani LevyAvec Helge Schneider, Ulrich MĂŒhe Presse Spectateurs Lorsqu'en 1944, les Russes sont aux portes de l'Allemagne et alors que la guerre totale semble dĂ©finitivement perdue, le FĂŒhrer veut mobiliser le peuple allemand dans son discours du Nouvel An. Mais Hitler n'est pas d'humeur Ă  le faire... Voir la bande-annonce Autres tags Allemagne / allemand, berlin, dĂ©pression / dĂ©primĂ©, films controversĂ©s, nazisme / fascisme, personnage historique, propagande, seconde guerre mondiale, Shoah et antisĂ©mitisme 17. Les Convois de la honte Documentaire 1h 44min AnnĂ©e de production 2009 De Raphael Delpard Presse Spectateurs Comment la SNCF a organisĂ© et transportĂ© les prisonniers notamment juifs de France en Allemagne, ainsi que les actes de rĂ©sistance entrepris par des cheminots. De nombreuses scĂšnes impressionnantes ont Ă©tĂ© reconstituĂ©es... Voir la bande-annonce Autres tags CommunautĂ© juive, gĂ©nocide, seconde guerre mondiale 18. Eichmann Biopic 1h 40min AnnĂ©e de production 2007 De Robert Young, Robert Young IIAvec Thomas Kretschmann, Troy Garity Spectateurs Biopic sur l'officier SS Adolf Eichmann, chargĂ© de la dĂ©portation et de la logistique des camps pendant la seconde guerre mondiale. Autres tags biopic / biographie / Biographie romancĂ©e, nazisme / fascisme, seconde guerre mondiale 19. Le Temps du silence Drame AnnĂ©e de production 2011 De Franck ApprederisAvec LoĂŻc Corbery, Audrey Marnay Autres tags aprĂšs-guerre, Festival de Luchon 2011, traumatisme 20. Corre gitano Court mĂ©trage 10min AnnĂ©e de production 1981 De Tony Gatlif Le sort des tziganes dans les camps de concentration nazis. Autres tags Gitans / Tsiganes, nazisme / fascisme Proposer un film pour ce tag

Lemaréchal-ferrant du village lui demande de consigner les événements qui ont abouti au dénouement tragique sans ajouter de détails inutiles. Miraculé des camps de concentration, Brodeck s'est appliqué à tout oublier et surtout, il n'a jamais essayé de lever le voile sur l'éventuelle culpabilité des villageois dans les horreurs qui
Les camps de concentration Konzentrationslager, abrĂ©gĂ© par KL ou KZ faisaient partie intĂ©grante du rĂ©gime allemand nazi entre 1933 et 1945. Le terme dĂ©signait un camp oĂč des gens Ă©taient dĂ©tenus ou enfermĂ©s dans des conditions souvent pĂ©nibles et sans aucun respect pour les normes juridiques d'arrestation et d'emprisonnement d'une dĂ©mocratie constitutionnelle. Les premiers camps de concentration en Allemagne Les premiers camps de concentration en Allemagne furent créés peu aprĂšs la nomination d'Hitler au poste de chancelier en janvier 1933. Dans les semaines aprĂšs l'arrivĂ©e au pouvoir des Nazis, la SA Sturmabteilung ou Section d'assaut, la SS Schutzstaffel, escadron de protection, garde d'Ă©lite du parti nazi, la police et les autoritĂ©s civiles locales mirent en place de nombreux camps de dĂ©tention pour incarcĂ©rer les opposants, rĂ©els ou supposĂ©s, Ă  la politique nazie. Dans toute l'Allemagne, les autoritĂ©s allemandes Ă©tablirent des camps au fur et Ă  mesure des multiples arrestations d'opposants politiques prĂ©sumĂ©s. La SS mit en place de vastes camps Ă  Oranienburg au nord de Berlin, Ă  Esterwegen prĂšs de Hambourg, Ă  Dachau au nord-ouest de Munich, et Ă  Lichtenburg en Saxe. À Berlin mĂȘme, on dĂ©tenait des prisonniers faisant l'objet d'enquĂȘtes de la Gestapo, la police d'État secrĂšte allemande, dans les locaux de la Columbia-Haus, en service jusqu'en 1936. La centralisation du systĂšme concentrationnaire Lorsque la SS s'affranchit de la tutelle de la SA en juillet 1934, aprĂšs l'Ă©limination d'Ernst Röhm lors de la Nuit des longs couteaux, Hitler autorisa le dirigeant des SS, Heinrich Himmler, Ă  centraliser et organiser l'administration des camps de concentration. Celui-ci chargea le lieutenant gĂ©nĂ©ral SS Theodor Eicke, commandant du camp de concentration SS de Dachau depuis juin 1933, de cette mission, lui attribuant le titre d'Inspecteur des camps de concentration, une nouvelle section de la SS dĂ©pendant du Bureau principal. AprĂšs dĂ©cembre 1934, la SS devint le seul organe autorisĂ© Ă  crĂ©er et Ă  gĂ©rer les centres, qui prirent officiellement le nom de camps de concentration — ce qui n'empĂȘcha pas certaines autoritĂ©s civiles locales de continuer Ă  ouvrir des camps de dĂ©tention et de travail forcĂ© dans toute l'Allemagne. En 1937, il ne restait que quatre camps de concentration Dachau Ă  cĂŽtĂ© de Munich, Sachsenhausen prĂšs de Berlin, Buchenwald prĂšs de Weimar ainsi que le camp de femmes de Lichtenburg prĂšs de Mersebourg en Saxe. Les objectifs du systĂšme concentrationnaire On compare souvent les camps de concentration aux prisons d'une sociĂ©tĂ© moderne, ce qui est inexact, car ils ne dĂ©pendaient d'aucune entitĂ© judiciaire. Pour les Nazis, trois objectifs les justifiaient L'incarcĂ©ration de personnes perçues comme une menace pour la sĂ©curitĂ© du rĂ©gime incarcĂ©ration sans durĂ©e prĂ©dĂ©finie. L'Ă©limination physique d'individus et de petits groupes en dehors de tout contrĂŽle public ou judiciaire. L'exploitation de la population carcĂ©rale pour des travaux forcĂ©s, en raison de la pĂ©nurie de main-d'Ɠuvre. L'administration des camps de concentration En tant que commandant de Dachau en 1933, Eicke avait dĂ©jĂ  Ă©tabli une organisation et des procĂ©dures pour gĂ©rer et faire surveiller le camp. Il avait publiĂ© un rĂšglement sur les missions des gardiens et sur le traitement des prisonniers. Ce sont l'organisation, la structure et les pratiques mises au point Ă  Dachau en 1933-1934 qui servirent de modĂšle au nouveau systĂšme concentrationnaire nazi. Parmi les premiers Ă©lĂšves » d'Eicke Ă  Dachau se trouvait Rudolf Höss, qui, plus tard, prit le commandement du camp de concentration d'Auschwitz. D'abord chargĂ©es de garder les camps de concentration SS, des unitĂ©s politiques en alerte » Politische Bereitschaften furent renommĂ©es unitĂ©s de garde » SS-WachverbĂ€nde en 1935, puis unitĂ©s Ă  tĂȘte de mort » SS-TotenkopfverbĂ€nde en avril 1936. À chaque camp fut affectĂ©e l'une d'entre elles. AprĂšs 1936, le personnel qui administrait les camps, commandant inclus, en faisait Ă©galement partie. Si la reprĂ©sentation d'une tĂȘte de mort crĂąne et os figurait sur toutes les casquettes SS, seules les SS-TotenkopfverbĂ€nde Ă©taient autorisĂ©es Ă  la porter Ă  la boutonniĂšre. AprĂšs la crĂ©ation d'une division TĂȘte de mort » de la Waffen SS en 1940, leurs officiers, recrutĂ©s au sein du service des camps de concentration, arborĂšrent Ă©galement le symbole sur l'uniforme. Dans chaque camp, l'unitĂ© Ă©tait divisĂ©e en deux groupes. Le premier comprenait le personnel, constituĂ© des membres suivants Le commandant et son Ă©quipe Un policier de la SĂ»retĂ© et son assistant, chargĂ©s de tenir Ă  jour les dossiers des prisonniers Le commandant du camp dit de dĂ©tention protectrice » SchutzhaftlagerfĂŒhrer, qui abritait les prisonniers, et son Ă©quipe dont les agents chargĂ©s de l'affectation du travail et de l'appel, ainsi que le BlockfĂŒhrer, responsable des baraquements des prisonniers Un personnel administratif chargĂ© de l'administration fiscale et de l'approvisionnement du camp Une infirmerie gĂ©rĂ©e par un mĂ©decin SS assistĂ© d'un ou deux agents SS d'hygiĂšne et/ou des infirmiĂšres. Le second groupe constituait le dĂ©tachement de gardes SS-Wachbataillon, qui avant 1939 avait la taille d'un bataillon. Le modĂšle ainsi créé par Eicke au milieu des annĂ©es 1930 caractĂ©risa le systĂšme concentrationnaire jusqu'Ă  la chute du rĂ©gime nazi au printemps 1945. La routine quotidienne Ă  Dachau, les mĂ©thodes de rĂ©pression et les tĂąches du personnel SS et des gardiens devinrent la norme, avec quelques variantes, dans tous les camps de concentration allemands. L'habilitation Ă  incarcĂ©rer AprĂšs 1938, seule la police de sĂ©curitĂ© allemande composĂ©e de la Gestapo et de la police criminelle Ă©tait officiellement habilitĂ©e Ă  incarcĂ©rer des personnes dans les camps de concentration. Ce droit existait de facto depuis 1936. Le motif lĂ©gal » d'incarcĂ©ration Ă©tait soit l'ordre de dĂ©tention protectrice Schutzhaft, que la Gestapo pouvait dĂ©livrer depuis 1933 pour des personnes considĂ©rĂ©es comme prĂ©sentant un danger politique, soit l'ordre de dĂ©tention prĂ©ventive donnĂ© par la Police criminelle Vorbeugungshaft, en vigueur depuis dĂ©cembre 1937 pour des rĂ©cidivistes ou des personnes qui, d'aprĂšs le rĂ©gime, avaient un comportement asocial ». Aucun de ces ordres ne faisait l'objet d'un contrĂŽle judiciaire ou d'un examen par un organisme extĂ©rieur Ă  la police de sĂ©curitĂ© allemande. L'extension du systĂšme concentrationnaire Entre 1938 et 1939, avec les nouvelles conquĂȘtes territoriales de l'Allemagne nazie et l'augmentation du nombre d'individus considĂ©rĂ©s comme opposants politiques et asociaux, de nouveaux camps de concentration furent nĂ©cessaires. En septembre 1939, quand l'invasion de la Pologne dĂ©clencha la Seconde Guerre mondiale, il existait six camps de concentration sur le territoire dit du Grand Reich allemand Dachau fondĂ© en 1933, Sachsenhausen 1936, Buchenwald 1937, FlossenbĂŒrg 1938 dans le nord-est de la BaviĂšre prĂšs de la frontiĂšre tchĂšque de 1937, Mauthausen 1938 prĂšs de Linz en Autriche, et le camp de femmes de RavensbrĂŒck 1939 Ă©tabli dans la province de Brandebourg au sud-est de Berlin, aprĂšs la dissolution de Lichtenburg. Le travail forcĂ© DĂšs 1934, les commandants des camps de concentration dĂ©ployĂšrent des prisonniers comme travailleurs forcĂ©s pour des projets SS, notamment des chantiers de construction ou d'agrandissement des camps mĂȘmes. Entre 1934 et 1938, le rĂ©servoir de main-d'Ɠuvre constituĂ© par les travailleurs forcĂ©s incarcĂ©rĂ©s dans les camps ne cessa d'alimenter les divers projets de dĂ©veloppement des dirigeants SS. Pour mobiliser et financer de telles entreprises, Himmler rĂ©organisa et agrandit les locaux administratifs de la SS, puis crĂ©a un nouveau bureau pour les opĂ©rations commerciales. C'est le GĂ©nĂ©ral major SS Oswald Pohl qui dirigea l'ensemble, avant de prendre la tĂȘte de l'Inspection des camps de concentration en 1942. AprĂšs 1937, les considĂ©rations Ă©conomiques commencĂšrent Ă  avoir un impact croissant sur la sĂ©lection des sites des camps de concentration, ce qui devint plus systĂ©matique aprĂšs le dĂ©but de la guerre. Par exemple, Mauthausen et FlossenbĂŒrg furent placĂ©s Ă  proximitĂ© de grandes carriĂšres de pierre. De mĂȘme, les prisonniers, chargĂ©s de tĂąches Ă©reintantes et inutiles furent de plus en plus affectĂ©s par les autoritĂ©s des camps Ă  des travaux de rendement, non moins Ă©puisants et dangereux, dans les industries d'extraction carriĂšres de pierre, mais aussi mines de charbon et le travail de construction. Les camps de concentration aprĂšs le dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale Avec le dĂ©clenchement de la Seconde Guerre mondiale par l'Allemagne nazie en septembre 1939, les conquĂȘtes territoriales allemandes et l'augmentation importante du nombre de prisonniers potentiels se traduisirent par l'extension rapide du systĂšme concentrationnaire vers l'est. Si les camps n'en demeurĂšrent pas moins des lieux de dĂ©tention pour les ennemis politiques, le climat d'urgence nationale suscitĂ© par le conflit permit Ă  la SS d'Ă©tendre leurs fonctions. Les camps de concentration devinrent de plus en plus des sites oĂč les autoritĂ©s SS pouvaient tuer des groupes ciblĂ©s d'ennemis rĂ©els ou supposĂ©s de l'Allemagne nazie. Ils en vinrent Ă©galement Ă  servir de centres de rĂ©tention pour un rĂ©servoir rapidement croissant de main-d'Ɠuvre forcĂ©e dĂ©ployĂ©e sur des projets de construction SS, des sites industriels d'extraction commissionnĂ©s par la SS, et Ă  partir de 1942, dans la production de matĂ©riel miliaire, d'armes et de biens liĂ©s Ă  l'effort de guerre allemand. MalgrĂ© le besoin de main-d'Ɠuvre forcĂ©e, les autoritĂ©s SS continuĂšrent dĂ©libĂ©rĂ©ment Ă  sous-alimenter et maltraiter les prisonniers incarcĂ©rĂ©s dans les camps de concentration, Ă  les affecter Ă  des travaux forcĂ©s sans tenir compte de leur sĂ©curitĂ©, gĂ©nĂ©rant des taux de mortalitĂ© particuliĂšrement Ă©levĂ©s.
ShiraHaas (hĂ©breu : Ś©Ś™ŚšŚ” Ś”ŚŚĄ) est une actrice israĂ©lienne, nĂ©e le 11 mai 1995 Ă  Hod Hasharon.. Biographie. Shira Haas naĂźt le 11 mai 1995 Ă  Hod Hasharon, en IsraĂ«l, dans une famille juive.Ses parents, tous deux sabras, sont d’origine polonaise, hongroise et tchĂšque [1].Son grand-pĂšre, un survivant du gĂ©nocide juif, fut emprisonnĂ© dans le camp de concentration d’Auschwitz
18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 2045 Si je vous dis que des compositeurs ont Ă©crit de la musique dans les camps de concentration nazis, peut-ĂȘtre vous rĂ©crierez-vous sans doute n'avaient-ils pas la tĂȘte Ă  cela, ou Ă©taient-ils occupĂ©s Ă  d'autres activitĂ©s beaucoup moins agrĂ©ables. Et pourtant... une dĂ©pĂȘche de l'Agence France Presse m'a fait tilt aujourd'hui Ă  ce sujet. Un Italien Juif nommĂ© Francesco Lotoro est en effet sur la piste des partitions produites par des compositeurs dĂ©portĂ©s par les nazis pendant la Seconde guerre mondiale. Un exemple viendra cependant Ă  l'esprit de pas mal de monde si l'on Ă©voque ces pages de l'Histoire celle du "Quatuor pour la fin des temps", Ă©crit par Olivier Messiaen au Stalag VIII-A de Görlitz. Une oeuvre formellement atypique, en particulier du fait de sa distribution violoncelle, violon, clarinette, piano. La piĂšce a pourtant Ă©tĂ© créée au stalag en 1941, et elle est sans doute la piĂšce la plus cĂ©lĂšbre de ce type de production. Mais il n'y a pas que ça. Francesco Lotoro cherche depuis 1991, inlassablement, depuis qu'il a corrigĂ© une partition signĂ©e de Gideon Klein, emprisonnĂ© Ă  Theresienstadt et dĂ©cĂ©dĂ© au camp de concentration de FĂŒrstengrube en 1945, reçue des mains de la propre soeur du compositeur. Ce qui a frappĂ© le musicien, c'est la difficultĂ© de l'oeuvre. Un peu de recherche lui a permis de comprendre que les musiciens internĂ©s Ă  Theresienstadt avaient droit Ă  une demi-heure de piano par jour. Pas mal? Insuffisant pour un vrai travail technique. Mais les compositeurs allaient Ă  l'essentiel pendant cette demi-heure, concevant les partitions dans leur tĂȘte, loin des contingences matĂ©rielles liĂ©es Ă  l'instrument. "Permettre aux musiciens de continuer Ă  travailler Ă©tait aussi un moyen de mieux les contrĂŽler. Dans le camp d'Auschwitz, il y avait sept orchestres. Quand j'ai commencĂ©, je pensais retrouver tout au plus quelques centaines d'oeuvres", expose Francesco Lotoro en guise d'explication Ă  la possibilitĂ© laissĂ©e aux musiciens de pratiquer leur art. Depuis, Francesco Lotoro a retrouvĂ© quatre mille partitions Ă©crites dans ces difficiles conditions. L'homme les archive, Ă  l'exemple d'une piĂšce en cinq actes Ă©crite sur du papier hygiĂ©nique, signĂ©e Rudolf Karel, disciple d'AntonĂ­n DvorĂĄk, compositeur tchĂšque bien connu. Il ratisse large, recueillant certes la musique classique, mais aussi des oeuvres lĂ©gĂšres ou de variĂ©tĂ©, europĂ©ennes ou venant d'horizons plus lointains. Pour s'en convaincre, il suffit d'observer les titres des piĂšces on trouve lĂ  des sonates, des fugues, des chansons de cabaret, des cadences destinĂ©es aux concertos pour piano de Beethoven, des symphonies, et d'autres choses encore. Le musicologue prĂ©cise que cette production n'Ă©tait pas forcĂ©ment triste les oeuvres parlent de foi, de famille, de patrie, etc. Certain de jouer un "contre la montre" et d'accomplir une forme de devoir de mĂ©moire, Francesco Lotoro sait d'ores et dĂ©jĂ  que certaines piĂšces sont irrĂ©mĂ©diablement perdues, soixante ans aprĂšs les faits. Son devoir de mĂ©moirei prend peu Ă  peu la forme d'une sĂ©rie de disques, dont six ont dĂ©jĂ  paru, sous le label KZ Musik. Une visite du site du label permet de constater que certains compositeurs ont survĂ©cu aux camps, et que d'autres y ont laissĂ© leur vie. L'objectif? Finir le travail en 2012, avec la collaboration d'orchestres si nĂ©cessaire. Source AFP; photos d'Olivier Messiaen de Gideon Klein fondation G. Klein et de Francesco Lotoro Tribune de GenĂšve. Site du projet de M. Lotoro PubliĂ© par Daniel Fattore - dans Musique DĂ©couvrezet achetez le livre Les derniers : rencontres avec les survivants des camps de concentration, Les derniers, Ă©crit par Sophie Nahum chez Alisio sur continuant d’utiliser notre site, vous acceptez que nous utilisions les cookies conformĂ©ment Ă  notre Politique sur les Cookies.

Mercantilisme, bousculade, attitudes choquantes
 L'ancien camp d'extermination d'Auschwitz est la premiĂšre destination des tour-opĂ©rateurs de Cracovie. Dans la foule, se recueillir est impossible. Peut-ĂȘtre qu'il y a des visites organisĂ©es, ça serait plus pratique... – Tu as raison, on perdra moins de temps. » Ils sont deux, un couple de quinquagĂ©naires, attentifs l'un Ă  l'autre. En vacances et de passage Ă  Cracovie, ils ne veulent pas manquer le must » de la rĂ©gion la visite du camp de concentration d'Auschwitz, Ă  60 kilomĂštres de lĂ . Gentiment, l'employĂ©e de l'office du tourisme les renseigne. Des couples comme celui-ci, il y en a des milliers par an. Ils n'ont que trois jours pour visiter la rĂ©gion, veulent voir le camp ». Auschwitz attire aujourd'hui plus de monde que la splendide Cracovie, dont il est presque devenu le produit d'appel ». Partout en ville, les sollicitations pleuvent. DĂšs l'aĂ©roport, on vous propose d'y aller directement en taxi. Des tour-opĂ©rateurs font le voyage dans la journĂ©e trois heures de trajet aller et retour, et deux heures sur place, le tout pour une centaine de zlotys, soit une vingtaine d'euros. La brochure de l'agence Cracow City Tours le propose au mĂȘme titre que les visites de Nowa Huta, le paradis communiste, la mine de sel Wieliczka, la Cracovie du XVIIIe, un parcours sur les traces de la culture juive » avec un dĂźner juif typique », ou un itinĂ©raire sur les pas de Jean-Paul II »... Sur la place du marchĂ©, centre nĂ©vralgique de la ville, de nombreuses boutiques proposent des statuettes de Juifs du ghetto, Ă  mi-chemin entre l'hommage attendri et le clichĂ© antisĂ©mite tous ont des nez proĂ©minents, et, si beaucoup n'arborent qu'un violon, certains ont un gros sac de monnaie Ă  la main... Auschwitz est le tour le plus demandĂ©, surtout par les Ă©trangers », dit Tomas Stanek, responsable de Cracow City Tours. L'an dernier, le camp a accueilli 1,3 million de visiteurs. Aux abords du camp, le parking est payant, comme les toilettes. Ce jour-lĂ , huit mille touristes vont dĂ©filer. Deux cent cinquante gui­des, quatorze langues. La nĂŽtre, Doro­ta, mine revĂȘche, fait trois visites par jour. Deux heures, dont quatre-vingt-dix minutes dans le camp de travail d'Auschwitz et une demi-heure seulement dans le camp d'extermination de Birkenau, rejoint en navette. Le groupe s'Ă©branle. Un couple avec un bĂ©bĂ© est le premier Ă  sortir son appareil photo devant le panneau Arbeit macht frei » Le travail rend libre ». Il faut rĂ©guliĂšrement atten­dre ou se pousser pour laisser passer d'autres groupes. Certains guides ont un parapluie ouvert pour ne pas perdre leurs troupes. L'Ă©motion s'exprime peu, comme corsetĂ©e par la foule. A la troisiĂšme salle, ils sont cinq Ă  dĂ©crocher. Il y a trop de mon­de pour ressentir quoi que ce soit, explique un Français. On ne voyait pas ça comme ça. » Dans le fond, la guide ne nous apprend rien. On le sait, tout ça. Et puis c'est trop long », poursuit son Ă©pouse avant de lui emboĂźter le pas. Un Français trentenaire, qui se dit d'origine kurde, entretient en expert ses voisins de divers gĂ©noci­des l'armĂ©nien, l'algĂ©rien, le rwandais... A Cracovie, pour une vingtaine d'euros, des tours-opĂ©rateurs font le voyage dans la journĂ©e. A Cracovie, on vend des statuettes de juifs du ghetto, sans craindre la caricature. InĂ©vitable ? Sans doute aussi. Il n'y a pas vraiment, chez les intellectuels qui travaillent autour du gĂ©nocide, de dĂ©bat moral sur le fait d'avoir transformĂ© Auschwitz en lieu de visite. Ces bus de touristes sont la contrepartie d'un travail de mĂ©moire qui est devenu massif et s'incarne ici, explique Jean-Charles Szurek, chercheur au CNRS et auteur de La Pologne, les Juifs et le communisme. MĂȘme si ce voyage d'un jour fait en charter depuis une capitale europĂ©enne me paraĂźt absurde, un jeune qui est arrivĂ© en rigolant ne repartira peut-ĂȘtre pas sans avoir perçu quelque chose. » Le principe de l'ouverture aux touristes n'est rĂ©ellement contestĂ© que par des nĂ©gationnistes comme l'Anglais David Irving, qui a accusĂ© le gouvernement polonais d'avoir fait d'Auschwitz un site dans le style de Disneyland ». Les historiens, eux, s'insurgent plutĂŽt contre la prĂ©sentation historique qui continue d'ĂȘtre faite sur place On mĂȘle Polonais, Russes, politiques et Juifs, ces derniers ayant Ă©tĂ© les seuls, avec les Tsiganes, Ă  connaĂźtre la "sĂ©lection" et l'extermination, explique Marcello Pezzetti, historien italien. On ne va pas aux bunkers 1 et 2, oĂč ont Ă©tĂ© gazĂ©s les Juifs du VĂ©l'd'Hiv. Visiter Auschwitz aujourd'hui, avec ce temps de visite comprimĂ©, ne permet pas de comprendre ce qui s'est passĂ©. Ce n'est pas que les touristes viennent qui est choquant, c'est ce qu'on leur montre... » Cette guerre des mĂ©moires » reste vive Auschwitz reflĂšte autant l'histoire du musĂ©e que celle du camp, poursuit Szurek. Depuis le dĂ©but, c'est le gouvernement polonais qui a pris en charge son entretien. Et cela a Ă©tĂ© fait dans un but de cĂ©lĂ©bration de la victoire contre le fascisme. Le gĂ©nocide juif a Ă©tĂ© occultĂ©, remplacĂ© par une prĂ©sentation globale oĂč tout dĂ©portĂ©, juif ou rĂ©sistant polonais, Ă©tait mis sur le mĂȘme plan. » Le paradoxe touristique est aujourd'hui Ă  son comble. Les baraques de Birkenau menacent de s'Ă©crouler. Les ruines des chambres Ă  gaz ont besoin de soins urgents. Si on ne fait rien, dans quinze ans, tout aura disparu », alerte Piotr Cywinski, le directeur du musĂ©e. Pendant des annĂ©es, des aides ponctuelles, ajoutĂ©es aux 4 millions d'euros de ressources pro­pres du site et aux 3 millions d'euros de subventions de l'Etat polonais, ont permis de faire face aux besoins les plus urgents. Cela ne va rapidement plus suffire. L'an dernier, la Fondation Auschwitz-Birkenau a Ă©tĂ© créée, dont le but est de rĂ©unir 120 millions d'euros. Les intĂ©rĂȘts de cette somme permettraient de crĂ©er des revenus permanents pour entretenir et restaurer le camp. Un plan de prĂ©servation Ă  long terme sera alors mis en place. La TchĂ©quie, la NorvĂšge et la SuĂšde ont dĂ©jĂ  versĂ© de l'argent. La France, le Portugal, l'Angleterre, la Belgique et les Etats-Unis ont promis de le faire. L'Allemagne a annoncĂ© que sur cinq ans elle versera la moitiĂ© de la somme, soit 60 millions d'euros. A Oswiecim, la ville dont Ausch­witz est le nom germanisĂ©, on suit ces dĂ©bats d'un Ɠil critique. La ville est grise, dĂ©sertĂ©e par ses jeunes, et quelques maisons peintes en jaune ne suffisent pas Ă  l'Ă©gayer. Il y a 16 % de chĂŽmage, taux supĂ©rieur Ă  la moyenne nationale. Echo d'un antisĂ©mitisme encore prĂ©sent dans le pays, un panneau publicitaire y vante Radio Maryja, la radio ultra­nationaliste du pĂšre Rydzyk. Si Auschwitz crĂ©e des emplois Ă  Oswiecim la plupart des deux cent cinquante guides du camp en viennent, les touristes s'y arrĂȘtent trĂšs peu. Nous n'existons pas, et quand les gens nous voient, mĂȘme nous qui n'Ă©tions pas nĂ©s Ă  l'Ă©poque, c'est pour se demander “Mais comment ont-ils pu laisser faire ?” » se plaint Mar­gareta Szeroka, une habitante. Voudraient-ils aussi profiter un peu plus de cette manne ? Janusz Marszalek, le maire, personnage trĂšs controversĂ©, Ă©lu sans Ă©tiquette en 2002 et réélu en 2005, alors promoteur, avait obtenu en 1996 la permission de construire Ă  l'entrĂ©e du camp un centre commercial de 5 000 mĂštres carrĂ©s. Le tollĂ© international l'a contraint Ă  reculer. Aujourd'hui qu'il dirige la ville, les rapports avec l'administration du musĂ©e sont trĂšs tendues. Ici, nous sommes Ă  Oswiecim, une ville. Auschwitz, c'est Ă  cĂŽtĂ© », lance-t-il d'entrĂ©e Ă  tout visiteur. Il bloque divers projets, dont l'Ă©tablissement d'un centre pĂ©dagogique dans le bĂątiment occupĂ©, entre 1984 et 1993, par des carmĂ©lites. Une con­currence touristique s'est mise en place entre les deux lieux, Oswiecim offrant la visite d'un chĂąteau du XVIIIe restaurĂ© en 2008 et le projet d'une stĂšle dans le centre-ville dĂ©diĂ©e Ă ... toutes les victimes de la Shoah ». A Cracovie, en revanche, le succĂšs » du camp a provoquĂ© dans le quartier de Kazimierz un revival » juif Ă©tonnant. Un festival de la culture juive y attire beaucoup de monde, nombre de restaurants proposent repas et attractions hĂ©braĂŻques. Tout y a l'air un peu trop joli, un peu trop neuf, et nul ne sait combien de Juifs vivent encore sur place... Anna Gulinska, petite brune de 27 ans, n'est pas juive. Mais elle est tombĂ©e amoureuse Ă  l'Ă©cole, puis Ă  la fac », de la culture juive, a fait des Ă©tudes de yiddish. Chez moi, ça a surpris. » Aujourd'hui, elle est chargĂ©e de programmation au Jewish Community Centre. Nous sommes lĂ  pour servir la communautĂ©, affirme-t-elle. La Pologne juive n'est pas qu'un grand cimetiĂšre. » Et Auschwitz ? On voudrait que les touristes qui reviennent du camp passent par ici. Nous vivons dans son ombre, mais il faut voir au-delĂ . » Lire aussi la rĂ©action du philosophe Alain Finkielkraut. nazisme seconde guerre mondiale mĂ©moire Auschwitz reportage Partager Contribuer Sur le mĂȘme thĂšme

Ily a soixante ans, le 27 janvier 1945, les soldats de l'armée Rouge pénétraient dans le camp de concentration d'Auschwitz afin de libérer les survivants des déportations. En ouvrant ce camp, les Soviétiques découvrirent avec horreur
Des idĂ©es d'autobiographies qui aient idĂ©alement Ă©tĂ© Ă©crites au plus prĂšs des Ă©vĂ©nements de la SGM ? J'ai luTerminus auschwitz journal d'un survivant d'Eddy de Wind, un mĂ©decin juif hollandais envoyĂ© Ă  Auschwitz. Il fut rĂ©digĂ© avant sa libĂ©ration par les Russes. Le commandant d'Auschwitz parle de Rudolf Höss, le commandant en charge d'Auschwitz. Il fut rĂ©digĂ© aprĂšs sa capture, en ce soit de la main d'un soldat, d'un internĂ©, d'un libĂ©rateur, qu'importe du moment qu'il y a un certain gage d'authenticitĂ©. Une oeuvre sur les expĂ©riences de mĂ©decine nazie pas fortement autobiographique m'intĂ©resserait suis ouvert Ă  l'Ă©quivalent sur les goulags de Staline ou les prisons anglaises de l'Ă©poque. Regarde du cĂŽtĂ© de Vassili Grossman, qui a contribuĂ© Ă  l'Ă©laboration du Livre Noir. L'Enfer de Treblinka a priori, ou le Livre Noir Höss est sauf erreur aussi le sujet de la biographie de Merle, La Mort est mon MĂ©tier. C'est une biographie fictionnelle mais plutĂŽt fidĂšle. Il y a un cĂŽtĂ© essai au projet, si ça se dit, pour cerner la psychologie d'un tel gars. Message Ă©ditĂ© le 08 avril 2020 Ă  195744 par Everlasting Ouais j'ai eu du mal avec la personnalitĂ© de Höss, on sent qu'il se donne autant qu'il peut un beau rĂŽle et qu'il essaye de sauver ce qu'il peut de sa postĂ©ritĂ©. Bien souvent je n'ai su dans quelle mesure je pouvais le croire quant Ă  ses actes, ses intentions, sa marge de manƓuvre. Mais la biographie de Merle est une enquĂȘte sur Höss ou n'a pour seule matiĂšre que son autobiographie, avec un vernis de psychologisation ? L'autobiographie est la source essentielle du taf de Merle, donc ça fait doublon en l'occurrence. Il ne psychologise pas par contre, au contraire il a maniĂšre tellement clinique de faire parler le personnage que ça tient presque de l'autisme ou de la dĂ©personnalisation. Shlomo Venezia - Sonderkommando lis de trĂšs nombreux rĂ©cits d'anciens dĂ©portĂ©s qui me replongent chaque fois dans la vie du camp. Mais celui de Shlomo Venezia est particuliĂšrement bouleversant puisqu'il est le seul tĂ©moignage complet que nous ayons d'un survivant des Sonderkommandos... La force de ce tĂ©moignage tient Ă  l’honnĂȘtetĂ© irrĂ©prochable de son auteur qui ne raconte que ce que lui-mĂȘme a vu, sans rien omettre..." Simone Veil Par-delĂ  le crime et le chĂątiment - Jean AmĂ©ry Le monde de pierre - Tadeusz Borowski La Vingt-cinquiĂšme Heure - Virgil Gheorghiu Nuit - Edgar Hilsenrath Être sans destin - Imre Kertesz Prix Nobel de littĂ©rature Kaddish pour l'enfant qui ne naitra pas - Imre Kertesz RĂ©scapĂ© - Sam Pivnik À pas aveugles de par le monde - LeĂŻb Rochman L'archipel du Goulag - Alexandre Soljenitsyne Prix Nobel de littĂ©rature Une journĂ©e d'Ivan Denissovitch - Alexandre Soljenitsyne Certaines recommandations sont des essais, des fictions, bercent dans l'absurde, mais il y a globalement de bons titres. Merci bien. Ouvert Ă  d'autres suggestions si jamaisSpoilAfficherMasquerNote Ă  moi-mĂȘmeShlomo Venezia - Sonderkommando Leib Rochman - Et dans ton sang tu vivras Primo Levi - Si c'est un homme Elie Wiesel - La NuitSam Pivnik - RĂ©scapĂ©Livre NoirAlexandre Soljenitsyne - L'Archipel du Goulag Alexandre Soljenitsyne - Une journĂ©e d'Ivan Denissovitch Je veux pas polĂ©miquer mais est-ce que tu t’interesses aussi aux travaux de Faurisson dit le nĂ©gationniste rĂ©visionniste? Message Ă©ditĂ© le 10 avril 2020 Ă  171800 par C'est pas avec moi que tu risquer de polĂ©miquer, je suis farouchement opposĂ© Ă  l'inique loi Gayssot. Mais l'Ă©tude des textes rĂ©visionnistes ne m'est pas pas une prioritĂ©. Il faut partir de l'admis avant d'envisager l'Ă©ventuel. Faurisson n'est pas historien en fait. Historiquement, ça ne vaut rien, Ă  peu prĂšs comme les Ăąneries de Zemmour sur l'historiographie qu'il privilĂ©gie plus ses conneries les prĂ©noms etc.. Point. Message Ă©ditĂ© le 10 avril 2020 Ă  183751 par Comme dĂ©jĂ  citĂ© plus haut a propos des camps de concentration je recommande Si c'est un homme, de Primo Levi. L'auteur raconte son passage Ă  Auschwitz en mettant l'accent sur le comportement des prisonniers entre eux. Ça se lit vraiment propos des goulags, j'avais commencĂ© L'archipel du goulag, de Soljenitsyne. Bouquin hyper dĂ©taillĂ© sur toute la pĂ©riode soviĂ©tique, les rafles et les goulags. Par contre c'est vraiment difficile Ă  lire c'est trĂšs dense et le texte n'est pas vraiment travaillĂ©. AprĂšs avoir vraiment luttĂ© j'ai arrĂȘtĂ© Ă  la moitiĂ© AprĂšs concernant les goulags il y avait un trĂšs bon documentairee de 5-6h il y a quelques semaines sur Arte, tu dois pouvoir le retrouver en Replay ou sur YT. N'ayant pas trouvĂ© celui de Rochman, j'ai en effet poursuivi avec Primo Levi qui occupe une place particuliĂšre dans le rĂ©cit prends note pour l'Archipel du Goulag. Je ferai peut-ĂȘtre des sauts si la lecture en devient trop pĂ©nible. Les documentaires m'intĂ©ressent assez peu, je ne parviens pas Ă  rester devant. Puisque tu fais des encarts par la fiction rajoute les RĂ©cits de la Kolyma. Ce sont des courtes nouvelles, donc on est bien plus dans le petit tableau de situations multiples que dans le gros rĂ©cit oĂč le romanesque dĂ©borde sur la peinture du cadre, c'est une approche intĂ©ressante du prisons anglaises j'ai pas grand chose mais Ă  proximitĂ© du sujet t'as tout ce qui concerne l'hospitalier "carcĂ©ral", c'est un angle sympa sur l'enfermement Ă©galement, et si tu veux taper dans du rĂ©el t'as le livre de Nellie Solje' a une maniĂšre trĂšs semblable de dĂ©crire les deux. Message Ă©ditĂ© le 12 avril 2020 Ă  123920 par YourHostGuru Des voix sous la cendre manuscrits des Sonderkommandos d'Auschwitz-BirkenauL'EspĂšce humaine, de Robert Antelme+1 Shlomo Venezia - Sonderkommando Si c'est un homme - Primo Levi Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
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Cest Ă  l’issue de sa premiĂšre visite (en 2008) au Struthof qu’il prend la dĂ©cision d’écrire un ouvrage sur l’histoire de ce camp. Le 21 mai 2011, il a souhaitĂ© faire dĂ©couvrir les lieux Ă  un groupe de 50 Hauts-Normands. 70 ans auparavant, jour pour jour, les premiers dĂ©tenus arrivaient au lieu-dit « Le Struthof » pour installer le camp. Aujourd’hui on va parler de la Seconde Guerre mondiale et de la face cachĂ©e de celle-ci, mais aussi des camps de concentration. En effet, j’ai dĂ©couvert dans ce documentaire, que le TroisiĂšme Reich a rapidement mis en place un systĂšme de bordels. On emprisonne des filles, puis on les prostitue. D’abord pour les militaires, ensuite pour les prisonniers de camp de concentration. Enfin, certains prisonniers
 Voici l’Histoire. Les bordels nazis militaires La prostitution fait partie du milieu militaire depuis toujours. Les hommes partent Ă  la guerre durant des mois, parfois des annĂ©es, sans voir leurs Ă©pouses et pour Ă©viter les insubordinations, les rebellions et autres rĂ©voltes, on tolĂšre la prĂ©sence de filles sur les camps, voire, on l’autorise et on met en place des bordels. C’est le cas dĂšs 1939 pour la Wehrmacht et les SS, on appelle ça Soldatenbordell. Les bordels en Europe de l’est En Europe de l’est, on fabrique des bordels, on squatte un hĂŽtel, un vieil immeuble, qu’importe tant qu’il y a des chambres et des meufs ! En Pologne, les filles dans les bordels ne sont pas des prostituĂ©es, ce sont des prisonniĂšres. Elles sont rebelles, jeunes et opposĂ©es au rĂ©gime
 En 1941, le gouvernement polonais est en exil mais il veut dĂ©montrer la violence de la Wehrmacht, il dĂ©crit dans un document les rafles de jeunes filles polonaises ayant pour seul but la prostitution. Certaines ont tout juste 15 ans et sont envoyĂ©es dans tous les bordels nazis prĂ©sents en Europe. Lorsqu’elles se rĂ©voltent, on les traĂźne par les cheveux, on leur casse un bras, et dans le pire des cas
 Vous savez ce qu’il se passe. En URSS, c’est pareil. On choisit les filles parce qu’elles sont belles, parce qu’elles sont bien faites ou parce qu’elles sont vicieuses entendre par lĂ  soit prostituĂ©es soit lesbiennes. En 1942, il existe plus de 500 bordels dans le territoire europĂ©en occupĂ© par les nazis. Et en France ? En Europe de l’ouest et principalement en France, les bordels sont rĂ©quisitionnĂ©s directement avec les filles dedans. A s’installer, autant garder les meubles hein. De toutes façons, pour ce genre de filles associales et perverses, c’est soit le bordel, soit le camp ! Il est Ă©vident que toutes les filles juives sont chassĂ©es des bordels. Au nom de la protection du sang et de la race. Ici, les soldats reçoivent des cartes de visite, en fait, il s’agit d’une sorte de guide touristique. Pour le bordel 1, tu prends la premiĂšre rue Ă  gauche, puis tu longes le boulevard. Pour le deuxiĂšme, tu marches 3 km et tu prends bien garde de pas coucher avec une autre meuf sur le trajet. Eh oui, les soldats nazis n’ont pas le droit de pĂ©cho d’autres meufs que celles dans les bordels du coup, elles peuvent recevoir plus de 20 soldats par jour
. Pourquoi ? Une question d’hygiĂšne. Les filles dans les bordels sont contrĂŽlĂ©es, soignĂ©es ou emprisonnĂ©es lors qu’elles sont malades, alors peu de risque de choper la syphilis. En revanche, dans les rues, tout le monde peut ĂȘtre malade, et on peut pas prendre le risque de dissĂ©miner une armĂ©e avec la chtouille. Ça fait grave dĂ©sordre. D’ailleurs, toutes les femmes susceptibles d’avoir contaminĂ© des soldats allemands doivent comparaĂźtre devant le conseil de guerre. Les prostituĂ©es doivent prĂ©senter une carte prĂ©cisant leur statut de prostituĂ©e au cas ou, et un prĂ©servatif. PrĂ©servatif que personne n’utilise car c’est aussi agrĂ©able que de baiser dans du carton. En 1941, une visite par semaine dans les bordels nazis est obligatoire pour les jeunes soldats. Parce qu’avoir la chtouille, c’est la honte, mais toucher les couilles de son copain nazi parce qu’on a trop la dalle, c’est vraiment pas tolĂ©rable ! Entre les bordels nazis et les bordels dans les camps de concentration que nous allons dĂ©couvrir, plus de 35 000 femmes europĂ©ennes ont Ă©tĂ© forcĂ©es Ă  se prostituer. Quand mĂȘme hein
 Photos d’un bordel Ă  Brest, en 1942. On dirait que ça rigole bien, mais ça rigole pas toujours. Les bordels dans les camps de concentration Si les bordels militaires sont connus, pas super super mis en avant, mais en tout cas de notoriĂ©tĂ© publique, ce n’est pas du tout le cas des bordels dans les camps de concentration. Les camps n’étaient pas que des camps d’extermination, il y avait aussi des camps de travail, des centres de recherches mĂ©dicales et enfin, il existe aussi des blocs de prostitutions. Qui en a eu l’idĂ©e ? Qui sont les filles, et enfin, qui frĂ©quentent les bordels dans les camps de concentration ? Les bordels dans les camps, c’est pas la grosse marade avec levrette et roulages de pelle qui terminent en histoire d’amour. Non, ce n’est pas ça. Le premier bordel a Ă©tĂ© mis en place en 1942, dans le camp de Mauthausen-Gusen, puis Auschwitz, puis Buchenwald, Neuengamme, Dachau, Dora-Mittelbau et puis tous les autres
 Il s’agit de sorte de maisons au sein des camps. Des maisons entourĂ©es de fils barbelĂ©s, on compte une vingtaine de petites chambres dans chaque maison. Tout est surveillĂ© par une surveillante, une Aufseherin, comme ils disent
 Les hommes sont invitĂ©s Ă  rester seulement 15 ou 20 minutes dans la chambre avec les prostituĂ©es, ils payent 2 reichsmarks et n’ont droit qu’au missionnaire. Les gardes vĂ©rifient et peuvent intervenir en cas de non respect des rĂšgles. Les clients des bordels des camps Les clients des bordels nazis dans les camps de concentration sont des prisonniers, mais certainement pas les juifs. PlutĂŽt les Kapo, ces allemands qui ont fait des conneries ou s’opposaient au rĂ©gime, et se retrouvent internĂ©s, avec des privilĂšges que les juifs et les russes n’ont pas. Soit moins de 5% des prisonniers. Ils doivent s’inscrire sur un calendrier et attendre que la demande soit validĂ©e, ou non. Selon qu’ils ont bien gardĂ© leurs prisonniers, ou non. L’accĂšs au bordel est une sorte de rĂ©compense, mais aussi un moyen de tenir les rangs. Les kapos ont accĂšs aux filles, ce sont des privilĂ©gies, alors les prisonniers ne peuvent pas les saquer, et ainsi, ça Ă©vite des manigances entre les mecs de la hiĂ©rarchie et les prisonniers. Moins de tentatives de rebellions, moins de rĂ©pression, plus de travail. Bin oui, tout est bien pensĂ©. Autre chose, il existe des clients forcĂ©s. Oui oui. Ceux dits au triangle rose. En effet, les prisonniers homosexuels sont obligĂ©s de rendre visite Ă  une fille et Ă  coĂŻter une fois par semaine. C’est pour Himmler un moyen efficace de les guĂ©rir. Ben voyons. Les prostituĂ©es, contraintes et forcĂ©es Évidemment, les filles ne sont pas juives non plus. On ne mĂ©lange pas les torchons et les serviettes, mĂȘme au bordel
. Il s’agit de filles entre 15 et 30 ans, dites anti-sociales, comme pour les bordels militaires. Des prostituĂ©es, des lesbiennes, des meufs un peu rebelles dĂ©jĂ  emprisonnĂ©es dans les camps. Certaines se portent volontaires pour se prostituer, en effet, les nazis leur font miroiter une libĂ©ration au bout de 6 mois de loyaux services. Mais que nenni. Les prostituĂ©es sont aussi les mieux portantes, car elles ont droit Ă  un peu plus de nourriture et d’hygiĂšne, et enfin, elles sont habillĂ©es en civil. Alors, ça fait rĂȘver un peu. Mais rapidement, aprĂšs leurs journĂ©es de travail classique » dans le camp, les filles se retrouvent Ă©puisĂ©es dans les bordels. Un homme, puis deux, puis trois puis
 A la fin de la soirĂ©e, les prostituĂ©es sont humiliĂ©es, fatiguĂ©es, et mises de cotĂ© par certains autres prisonniers. C’est vrai, elles se retrouvent complices en quelques sortes
. Et puis les filles qui ne sont pas choisies peuvent se montrer trĂšs violentes envers celles qui ont le privilĂšge du quignon de pain en plus passage Ă  tabac, mutilation
 Sans parler des essais de contraception, de stĂ©rilisations et des avortements forcĂ©s qui les mĂšnent le plus souvent Ă  la mort. Les maladies sexuelles sont aussi trĂšs prĂ©sentes dans les bordels. Les prostituĂ©es sont gĂ©nĂ©ralement rapidement remplacĂ©es, car Ă©puisĂ©es ou malades. Plus de 200 filles ont ainsi Ă©tĂ© des prostituĂ©es de bordels nazis dans les camps de concentration. Certaines ont sans doute connu la libĂ©ration, mais aucune d’entre elles ne s’est manifestĂ©e. De honte sans doute. Honte d’avoir espĂ©rĂ© une vie meilleure, honte d’avoir Ă©tĂ© trahies, et salies. A la libĂ©ration, aucune des femmes victimes de prostitution dans les bordels nazis n’a pu ĂȘtre aidĂ©e, reconnue. Pour se rendre compte des atrocitĂ©s -pour beaucoup inconnues- commises lors de la Seconde Guerre mondiale, je vous invite Ă  lire l’article sur la famille Ovitz. Une famille composĂ©e de nains, juifs, ou encore celui sur Aktion T4, visant Ă  l’élimination des handicapĂ©s et autres
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